Uber passe sur Oracle et Google

Volte-face du géant du transport : Uber annonce avoir conclu deux contrats, avec Google et avec Oracle, afin de migrer ses workloads vers le cloud. L’entreprise reposait jusqu’à présent sur une infrastructure on-premise.

Après un an d’évaluation du marché, Uber a fait son choix. L’entreprise américaine vient d’annoncer la signature de deux contrats de sept ans, avec Google Cloud et avec Oracle. Elle a pour objectif de migrer la quasi-totalité de ses workloads vers les clouds des deux géants. Car, depuis 2009, Uber s’appuie sur son propre matériel, une infrastructure on-premise louant de l’espace dans divers datacenters.

Mais les pénuries de composants lors de la crise sanitaire, et les retards en résultant, ont amené l’entreprise à changer son fusil d’épaule. D’autre part, Uber travaille à réduire ses dépenses. Son CEO, Dara Khosrowshahi, expliquait aux investisseurs le 8 février que l’entreprise s’appliquait une stricte discipline en matière de dépenses, notamment salariales. Le passage au Cloud devrait permettre à la société d’économiser, notamment en ne renouvelant pas certains contrats de location de datacenters.

Réduire les coûts d'infrastructure

« Nous avions besoin d'un fournisseur de cloud qui puisse nous aider à optimiser notre innovation tout en réduisant nos coûts globaux d'infrastructure. Oracle offre une combinaison idéale de prix, de performances, de flexibilité et de sécurité pour nous aider à offrir un service client fantastique, à concevoir de nouveaux produits et à augmenter notre rentabilité » explique Dara Khosrowshahi dans un communiqué émis par Oracle.

Toutefois, désireux de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, Uber signe également pour sept ans avec Google Cloud, dont il était déjà client dans une moindre mesure. « Nous sommes ravis d'approfondir notre collaboration avec Google pour proposer de nouvelles innovations qui repoussent les limites de ce qui est possible en matière de transport, de livraison et plus encore » poursuit le CEO d’Uber, dans un communiqué émis cette fois-ci par Google Cloud.