Facebook

  • Guerre d’influence africaine sur Facebook entre la Russie et la France

    Les deux pays se jouent une guerre d’influence, Ă  grand renfort de dĂ©sinformation, en RĂ©publique centrafricaine dans le cadre de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle du 27 dĂ©cembre 2020.

    La France et la Russie se sont livrĂ©s Ă  une campagne de dĂ©sinformation visant Ă  influencer et duper des utilisateurs africains de Facebook, particuliĂšrement en RĂ©publicaine centrafricaine Ă  la veille d’une prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle ; la premiĂšre fois que deux puissances Ă©trangĂšres s’affrontent par comptes interposĂ©s, a annoncĂ© l'entreprise lors d'une confĂ©rence de presse, citĂ©e par Reuters.

    Facebook dit avoir suspendu trois rĂ©seaux reprĂ©sentant environ 500 comptes et pages pour des « comportements coordonnĂ©s inauthentiques ». Une rĂ©seau de quelques 100 comptes et 5000 followers avait des liens avec l’ArmĂ©e française tandis que les deux autres, des pages suivies par 6 millions de personnes, Ă©taient liĂ©s Ă  l’Internet Research Agency, une organisation de diffusion de propagande russe, a ajoutĂ© l’entreprise.

    Chaque camp se renvoyait la balle en s’accusant de propager des « fake news Â» a prĂ©cisĂ© Facebook.

    Les posts français « postaient principalement en français et en arabe sur de l’actualitĂ© et des Ă©vĂšnements, comme sur la politique francophone française en Afrique, la sĂ©curitĂ© de plusieurs pays africains, des suggestions d’interfĂ©rence russe Ă  l’égard des prochaines Ă©lections, des messages de soutien aux militaires français ainsi que des critiques concernant l’ingĂ©rence de la Russie en RĂ©publique centrafricaine », a prĂ©cisĂ© Facebook, citĂ© par CNN.

    Outre la RĂ©publique centrafricaine et le Mali, Facebook a reconnu que les comptes ciblaient « dans une moindre mesure le Niger, le Burkina Faso, l’AlgĂ©rie, la CĂŽte d’Ivoire et le Chad », a prĂ©cisĂ© CNN.

  • Guerre en Ukraine : Instagram inaccessible en Russie

    Le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms russe Roskomnadzor, a dĂ©clarĂ© qu'Instagram serait bloquĂ© dans le pays suite aux « appels Ă  la violence Â» contre les soldats russes.

  • Guerre en Ukraine : Instagram inaccessible en Russie

    Le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms russe Roskomnadzor, a dĂ©clarĂ© qu'Instagram serait bloquĂ© dans le pays suite aux « appels Ă  la violence Â» contre les soldats russes.

  • Guerre en Ukraine : TikTok vĂ©hicule de la dĂ©sinformation

    D’aprĂšs NewsGuard, le manque d’étiquetage, de modĂ©ration et la mise en avant d'un contenu qui maintient les utilisateurssur l’application, facilite la dĂ©sinformation.

  • Internet et rĂ©seaux sociaux Ă  nouveau perturbĂ©s en Birmanie

    Le gouvernement a restreint drastiquement l’accĂšs Ă  internet, certains rĂ©seaux sociaux et opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques alors que des milliers de manifestants protestent depuis une semaine pour dĂ©noncer le coup d’État par la junte militaire.

    Plusieurs moyens de communication ont Ă©tĂ© temporairement restreints par le pouvoir militaire birman s’inquiĂštent ONG et entreprises de la Big Tech, alors que le pays est plongĂ© dans des manifestations sans prĂ©cĂ©dent dĂ©nonçant une prise de pouvoir qualifiĂ©e de coup d’État.

    L’accĂšs a internet a Ă©tĂ© drastiquement restreint entre le 6 et le 7 fĂ©vrier et rĂ©duit Ă  14 % de son trafic habituel, constatait Netblocks, une ONG de surveillance d’Internet, sur son compte Twitter.

    L’ONG avait dĂ©jĂ  rapportĂ© un premier blocage le 2 fĂ©vrier - alors que la leader Aung San Suu Kyi venait d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©e la veille – dans un article de blog lorsque le pouvoir avait rĂ©duit l’accĂšs Ă  internet de moitiĂ© pendant quelques heures.

    Idem sur les réseaux sociaux

    Mais Internet n’est pas la seule cible de la junte. Plusieurs rĂ©seaux sociaux – comme Facebook, Twitter et Instagram - ainsi que Telenor, le principal opĂ©rateur du pays, ont rapportĂ© des tentatives de la part des autoritĂ©s de bloquer l’accĂšs Ă  leurs plateformes oĂč des hashtags comme #WeNeedDemocracy, #HeartheVoiceofMyanmar, #Freedomfromfear et des messages anti-coup d’État fleurissent, rapporte l’AFP.

    « Nous constatons que l'accĂšs Ă  Facebook est actuellement interrompu pour certaines personnes », a dĂ©clarĂ© Ă  l'Agence France-Presse un porte-parole de l'entreprise amĂ©ricaine, le 4 fĂ©vrier. MĂȘme constat et inquiĂ©tude chez Twitter.

    De nombreux artistes, personnalitĂ©s et membres d’associations ont appelĂ© Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile depuis plusieurs jours pour protester contre la junte militaire, s’organisant sur les rĂ©seaux sociaux, les applications de messagerie instantanĂ©e. Des manifestants ont appelĂ© les ambassades Ă©trangĂšres Ă  libĂ©rer leur accĂšs Ă  Internet, rapporte Ouest France.

  • La Cnil irlandaise, auxiliaire de Facebook ?

    L’activiste Max Schrems et son association Noyb accuse la Data Protection Commission d’ĂȘtre Ă  la solde de Facebook. Ils reprochent notamment Ă  la Cnil irlandaise une amende ridicule Ă  l’encontre du gĂ©ant et un alignement sur l’interprĂ©tation discutable que Facebook fait de l’accord le liant Ă  ses utilisateurs.

  • La FTC enquĂȘte sur la collecte de donnĂ©es par les rĂ©seaux sociaux et les plateformes vidĂ©o

    Le rĂ©gulateur amĂ©ricain du commerce vient de sommer Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube de clarifier leurs pratiques sur la collecte et le traitement des donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs. L’enquĂȘte de la FTC entend comprendre comment les activitĂ©s de ces plateformes influencent les AmĂ©ricains, notamment les mineurs. 

    Les pratiques des plateformes numĂ©riques quant aux donnĂ©es de leurs utilisateurs font souvent l’actualitĂ©, qu’il s’agisse de scandales ponctuels ou de rĂ©flexions sur le long terme sur leur influence. Et frĂ©quemment les rĂ©gulateurs se penchent sur ce que ces gĂ©ants font de nos donnĂ©es. La FTC entre dans la danse en ordonnant une vaste enquĂȘte visant Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube. L’autoritĂ© amĂ©ricaine de la concurrence explique vouloir mener des â€œĂ©tudes de grande envergure”, sans avoir en tĂȘte de faire appliquer une loi spĂ©cifique ou de sanctionner ces neufs gĂ©ants. 

    La FTC exige d’eux qu’ils l’informent quant Ă  la maniĂšre dont ils collectent et utilisent les donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs, comment ces donnĂ©es sont exploitĂ©es dans le cadre de campagnes publicitaires ou d’engagement des utilisateurs et surtout quels effets ont ces pratiques sur les enfants et les adolescents. Le rĂ©gulateur s’intĂ©resse en particulier aux techniques dĂ©terminant quels publicitĂ©s et contenus sont prĂ©sentĂ©s aux consommateurs et sur l’application d’algorithmes et l’analyse de ces donnĂ©es. 

    Quel impact des réseaux sociaux sur nos comportements ?

    Objectif : comprendre comment fonctionnent ces plateformes et quel est leur impact sur les comportements des AmĂ©ricains, notamment les jeunes. “MalgrĂ© leur rĂŽle central dans notre vie quotidienne, les dĂ©cisions que prennent les principales plateformes en ligne concernant les consommateurs et leurs donnĂ©es restent secrĂštes” expliquent trois des membres de la FTC dans un communiquĂ©. “Les questions critiques sur les modĂšles commerciaux, les algorithmes, la collecte et l'utilisation des donnĂ©es sont restĂ©es sans rĂ©ponse”.

    Le champ des informations demandĂ©es au neufs plateformes est particuliĂšrement large, couvrant de nombreuses mĂ©triques (nombre d’utilisateurs, activitĂ©s, outils utilisĂ©s, etc.). “La FTC veut comprendre comment les modĂšles commerciaux influencent ce que les AmĂ©ricains entendent et voient, avec qui ils parlent et quelles informations ils partagent” poursuivent Rohit Chopra, Rebecca Slaughter et Christine Wilson.

  • Le metaverse s’invite partout chez Meta

    A l’occasion de sa confĂ©rence Connect, Facebook devenu Meta a annoncĂ© plĂ©thore de nouveautĂ©s autour de Quest et de Horizon, ses plateformes de rĂ©alitĂ© virtuelle, augmentĂ©e et mixte.

  • Le prince Harry et Meghan Markle quittent les rĂ©seaux sociaux

    La décision du couple serait motivée par la lassitude de subir la haine en ligne et concernerait des plateformes comme Twitter et Facebook. Le couple ne communiquait plus sur Instagram depuis début avril 2020.

    Leur parole s'éteindra sur les réseaux sociaux.

    Le prince Harry et sa compagne Meghan Markle ont annoncé se retirer des réseaux sociaux et ne plus utiliser des plateformes comme Facebook ou Twitter, a révélé The Sunday Times dans son édition de dimanche, et n'auraient aucune intention d'y revenir, a ajouté le journal.

    Cette dĂ©cision serait motivĂ©e par la volontĂ© affichĂ©e par le couple d’avoir un « rĂŽle progressiste Â» aux États-Unis, pays dans lequel ils rĂ©sident depuis juin 2020, et par la lassitude de la haine en ligne affichĂ©e Ă  leur Ă©gard, a prĂ©cisĂ© le journal. Le couple avait dĂ©jĂ  stoppĂ© toute communication auprĂšs de leurs 10 millions de followers sur Instagram, le 30 mars 2020, aprĂšs s’ĂȘtre officiellement mis en retrait de la famille royale.

    Meghan Markle a qualifiĂ© le trolling d’expĂ©rience « auquel on ne peut survivre » dans l’un de ses podcasts Teenager Therapy en octobre 2020, affirmant avoir Ă©tĂ© la personnalitĂ© la plus trollĂ©e en 2019 – une affirmation contestĂ©e par certains mĂ©dias britanniques.

    S’il ne s’exprime dĂ©sormais plus sur les rĂ©seaux sociaux, le couple a nĂ©anmoins multipliĂ© les contrats auprĂšs d’entreprises comme Spotify, Netflix ou Disney+.

    La dĂ©cision intervient dans un contexte oĂč les gĂ©ants des rĂ©seaux sociaux sont sous les feux des projecteurs aprĂšs avoir dĂ©finitivement fermĂ© les comptes de Donald Trump pour incitation Ă  la violence lors de l’attaque du capitole amĂ©ricain Ă  Washington, le 6 janvier alors mĂȘme que certains mĂ©dias les accusent d’avoir indirectement participĂ©, par leur manque de rĂ©gulation – Ă  ces violences.

  • Le temps du copycat

    L’application de chat-audio la plus populaire du moment voit beaucoup de ses concurrents reprendre son idĂ©e et l’incorporer Ă  leurs applications. Dans le mĂȘme temps, Instagram et Snapchat se mettent Ă  faire du TikTok. Et Slack fait de l'Instagram aussi.

    Investissez le marché avec une idée novatrice. Captez ce nouveau marché. Faites-vous copier par la concurrence. Les entreprises des Big Tech sont coutumiÚres du fait. Facebook a créé Stories pour faire concurrence à Snapchat. Facebook a fini par racheter Instagram aprÚs que celui-ci lui prenait des parts de marché. Etc.

    La donne n’a pas changĂ© en 2021. AprĂšs Twitter et son Communities, voici que d’autres entreprises se tournent vers des applications-clones de Clubhouse, l’application de chat-audio la plus populaire du moment. Lorsque Instagram copie TikTok. Et que Slack copie Instagram.

    Ainsi, Discord, LinkedIn, Spotify ou encore Slack ont tous annoncĂ© dĂ©velopper des applications de chat-audios similaires Ă  Clubhouse depuis le dĂ©but de la semaine, alors que l’entreprise surfe sur un succĂšs insolent. Clubhouse est en effet passĂ©e de deux millions d’utilisateurs en janvier dernier Ă  dix millions en fĂ©vrier, selon les chiffres communiquĂ©s par son patron Paul Davidson, lors d’un town-hall meeting. Elle n’en comptait que 1500 en mai 2020.

    Jeu des sept différences

    Bien sĂ»r, toutes ont leur spĂ©cificitĂ© propre qui les distingue de Clubhouse. Dans le cas de LinkedIn, par exemple, l’application sera directement reliĂ©e Ă  Stories, la fonction live-vidĂ©o de LinkedIn, lequel a crĂ©Ă© un nouveau statut de crĂ©ateur pour que ses utilisateurs puissent configurer leur profil et en suivre d’autres.

    Celui de Discord s’appelle Stage Channels et est disponible sur toutes les plateformes depuis le 31 mars, faisant d’elle la premiĂšre application de chat-audio disponible ailleurs que via Ios ou Android. Spotify a de son cĂŽtĂ© fait le pari du rachat en acquĂ©rant Locker Room, rapporte The Verge, une opĂ©ration dont le montant n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©.

    Le patron de Slack, Steward Butterfield, a mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version de Clubhouse pour Slack... lors d’une interview sur Clubhouse avec Josh Constine, journaliste de TechCrunch.

    Slack fait du Instagram, Instagram et Snapchat font du TikTok

    Mais le serpent qui se mord la queue ne s’arrĂȘte pas lĂ . Dans cette mĂȘme interview sur Clubhouse, Steward Butterfield a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version Slack de Stories, l’outil d’Instagram et de Snapchat.

    « Pour les gens le fait d’ĂȘtre capable de s’envoyer constamment des messages va juste accroĂźtre leur envie de se diriger vers ce mode de communication », a admis Steward Butterfield Ă  Josh Constine. Slack rejoint donc LinkedIn et YouTube dans l’utilisation de ce type d’application.

    TikTok n’est Ă©galement pas en reste face Ă  la concurrence. Instagram vient d’annoncer le lancement de Remix, une application permettant de s’enregistrer en vidĂ©o en rĂ©action Ă  une autre vidĂ©o, une fonctionnalitĂ© calquĂ©e sur le mode « Duets Â» de TikTok. Toujours selon TechCrunch, Snapchat serait Ă©galement en dĂ©veloppement sur la mĂȘme fonctionnalitĂ©, aprĂšs avoir lancĂ© Spotlight. Son nom ? Remix.

    Le monde est petit. Et décidément trÚs créatif.

  • Les activitĂ©s europĂ©ennes de Facebook en pĂ©ril, vraiment ?

    Non, Facebook ne menace pas de quitter l’Europe. Mais il souligne dans un document envoyĂ© Ă  la Cour SuprĂȘme irlandaise que la dĂ©cision du gendarme national des donnĂ©es personnelles d’interdire les transferts de donnĂ©es personnelles entre l’UE et les États-Unis pourrait bien l’empĂȘcher de fonctionner. Et dĂ©plore, Ă©tant le seul visĂ©, un traitement inĂ©gal.  Facebook n’est pas content du traitement que lui a rĂ©servĂ© la Data Protection Commission irlandaiseet le fait savoir. La responsable de la protection des donnĂ©es du rĂ©seau social s’est fendue d’un affidavit, une dĂ©claration sous serment, auprĂšs de la plus haute juridiction du pays. Si Facebook ne menace pas d’interrompre ses activitĂ©s en Europe, la missive est lourde de sous-entendus.  Car le rĂ©seau social considĂšre que, “dans l’éventualitĂ© d’une suspension complĂšte des transferts de donnĂ©es des utilisateurs aux États-Unis, tel qu’il semble que la DPC le suggĂšre, il n’est pas clair pour[l’entreprise de savoir] comment, dans ces circonstances, elle pourra continuer de fournir les services d’Instagram et de Facebook dans l’Union EuropĂ©enne”. Pas de menace mais un fait : Facebook se dit dans l’incapacitĂ© d’opĂ©rer ses services sans transfert de donnĂ©es vers les États-Unis. 

    Et les autres alors ?

    Et le gĂ©ant de mettre en avant comment ses outils sont un support en Europe de la libertĂ© d’expression et de la vie Ă©conomique. Mais ce n’est lĂ  que la consĂ©quence de la dĂ©cision de la DPC : Facebook y voit bien d’autres problĂšmes. A commencer par le court dĂ©lai qui lui a Ă©tĂ© accordĂ© pour rĂ©pondre Ă  la Commission : trois semaines Ă  compter du 28 aoĂ»t. Il dĂ©plore en outre une dĂ©cision injuste et une inĂ©galitĂ© de traitement puisque, “à sa connaissance”, il n’y a pas d’enquĂȘtes similaires menĂ©es par la DPC visant d’autres entreprises s’appuyant sur les mĂȘmes clauses contractuelles types.  La DPO de Facebook Ireland va mĂȘme jusqu’à dĂ©noncer ses concurrents, qui ont des pratiques similaires mais ne sont pas soumis Ă  la suspension de leurs transferts de donnĂ©es. “Distorsion de la concurrence” accuse-t-elle. Mais tout n’est pas perdu pour l’entreprise de Mark Zuckerberg. Facebook a en effet demandĂ© et obtenu un gel temporaire de l'ordonnance et une rĂ©vision judiciaire devant la Haute Cour irlandaise, qui doit examiner la question en novembre. C’est justement dans le cadre de cette procĂ©dure que s’inscrit cet affidavit.
  • Les consĂ©quences de l’arrĂȘt de Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram

    Le 4 octobre 2021 restera le jour oĂč Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger ont cessĂ© de fonctionner pendant six heures, la faute Ă  un changement dans le protocole BGP qui a fait disparaĂźtre les routes d’accĂšs vers l’adresse IP. Un vĂ©ritable camouflet pour une entreprise dĂ©jĂ  sous le feu des projecteurs la veille et dont les faiblesses et errements ne cessent de s’accumuler.

  • Les donnĂ©es de 2/3 des utilisateurs LinkedIn extraites et vendues

    Les donnĂ©es personnelles de plus de 500 millions d’utilisateurs du rĂ©seau social ont Ă©tĂ© scrapĂ©es et mises en vente sur internet quelques jours aprĂšs une mĂ©saventure similaire et de mĂȘme ampleur chez Facebook.

    Les donnĂ©es personnelles de plus de 500 millions de comptes LinkedIn ont Ă©tĂ© la cible d’un scraping et vendues sur Internet, a rĂ©vĂ©lĂ© le site CyberNews mercredi, quelques jours aprĂšs que Facebook ait subi une exploitation de fuite de donnĂ©es de mĂȘme ampleur.

    Dans le dĂ©tail, les donnĂ©es personnelles comprendraient une liste des noms et prĂ©noms, adresses mails, numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone, domiciliation du lieu de travail etc. Les informations ont Ă©tĂ© mises en vente par un utilisateur anonyme sur un site et le prix a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  une somme Ă  quatre chiffres, potentiellement sous la forme d’un rĂšglement en Bitcoin, avance CyberNews.

    Pas de brĂšche

    « La base de donnĂ©es comprend des informations publiques qui ont Ă©tĂ© scrapĂ©es sur LinkedIn et combinĂ©e Ă  d’autres donnĂ©es collectĂ©es sur d’autres sites ou entreprises », a prĂ©cisĂ© un porte-parole de LinkedIn dans un communiquĂ©, Ă©cartant la thĂšse d’une brĂšche au niveau de LinkedIn.

    «Toute utilisation erronĂ©e de nos donnĂ©es, comme le scraping, sont une infraction Ă  nos termes et conditions d’utilisation. Nous travaillons Ă  stopper et rendre responsable quiconque tente de prendre et d’utiliser les donnĂ©es de nos membres sans notre accord », ajoute le communiquĂ©.

    Aucun lien entre les deux attaques n’a pour l’instant Ă©tĂ© Ă©tabli. LinkedIn a plus de 740 millions de comptes selon des statistiques combinĂ©es par l’entreprise le 18 mars dernier, signifiant que plus de 2/3 des comptes ont Ă©tĂ© touchĂ©s.

  • Les donnĂ©es de 2/3 des utilisateurs LinkedIn extraites et vendues

  • L’Allemagne interdit temporairement Facebook d’utiliser les donnĂ©es de WhatsApp

    Une juridiction allemande a ordonnĂ© le gel du transfert des donnĂ©es d’utilisateurs WhatsApp vers Facebook, son propriĂ©taire, Ă  la suite de leur controversĂ©e mise Ă  jour des conditions d’utilisations gĂ©nĂ©rales.

    Elle continue de faire du bruit. Alors que WhatsApp vient d’actualiser sa nouvelle politique de confidentialitĂ©, voici qu’une instance allemande la juge suspicieuse.

    L'AutoritĂ© de protection des donnĂ©es de Hambourg a ordonnĂ©, mardi 11 mai, Ă  Facebook de suspendre durant trois mois l'utilisation des donnĂ©es que mettrait Ă  sa disposition le service de messagerie WhatsApp, dans un communiquĂ© sur son site, dans un effort de « sauvegarder les droits et libertĂ©s de plusieurs millions d’utilisateurs qui [les] approuvent Ă  travers l’Allemagne », selon Johannes Caspar, son commissaire.

    « Il n y a aucune base lĂ©gale sur l’utilisation des donnĂ©es par Facebook, sans compter l’approbation des termes et conditions d’utilisation obtenues par WhatsApp. Les transferts de donnĂ©es sont Ă©parpillĂ©es sur plusieurs niveaux lĂ©gislatifs, peu claires et difficiles Ă  distinguer de leurs versions europĂ©ennes et internationales Â», pointe notamment l’autoritĂ©.

    Suspension pour trois mois

    La suspension temporaire est valable trois mois et fera l’objet d’une Ă©tude auprĂšs du comitĂ© europĂ©en de la protection des donnĂ©es, organe compĂ©tent pour juger du cadre lĂ©gislatif au sein de l’Union europĂ©enne.

    WhatsApp a rappelĂ© que ces modifications visaient a apporter « plus de clartĂ© sur nos pratiques en matiĂšre de collecte, de partage et d’utilisation des donnĂ©es Â» mais que « la confidentialitĂ© et la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es personnelles ne changeront jamais Â», sur son blog.

    AnnoncĂ©e en janvier pour le 9 fĂ©vrier, WhatsApp a reportĂ© la date au 15 mai aprĂšs ce qu’il a appelĂ© « une confusion » autour de la modification de ses conditions d’utilisationet un exode massif d’utilisateurs vers d’autres applications comme Signal, Telegram ou encore Olvid et Tchap en France.

  • L’Australie poursuit Meta pour publicitĂ©s frauduleuses

    L'Australie intente une action en justice contre Meta, maison mÚre de Facebook, qui autoriserait des publicités frauduleuses avec de fausses mentions de célébrités.

  • Messenger s’essaye au chiffrement

    Facebook a annoncĂ© qu’il testait le chiffrage de bout en bout sur son application de messagerie Messenger. 

  • Meta : finalement, Facebook ne se renomme pas Evil Corp.

    Oubliez Facebook, on dira dĂ©sormais Meta. Lors de la keynote d’ouverture de Connect, Mark Zuckerberg a officialisĂ© le changement de nom de son entreprise, qui se veut dĂ©sormais pionniĂšre du mĂ©tavers.

  • Meta cherche Ă  revendre son projet de cryptomonnaie Diem

    Selon Bloomberg, Meta aurait entamé des pourparlers afin de se débarrasser de Diem. Depuis sa création, le projet de monnaie numérique peine à décoler, essuyant le feu nourri des régulateurs.

  • Meta lance sa chasse Ă  la dĂ©sinformation

    Meta a annoncĂ© le lancement de plusieurs initiatives en collaboration avec des mĂ©dias, visant Ă  dĂ©crypter les informations en ligne et Ă  lutter contre la dĂ©sinformation. L’entreprise va Ă©galement lancer un « centre opĂ©rationnel virtuel » afin de stopper les abus sur ses plateformes.