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  • Amazon s’achĂšte (encore) une respectabilitĂ© sur Twitter

    Une armĂ©e de comptes rĂ©cemment crĂ©Ă©s vient vanter les avantages d’Amazon alors que ses conditions de travail sont pointĂ©es du doigt et qu’un mouvement est en passe de crĂ©er le premier syndicat de l’entreprise.

    « DĂ©couvrez Abe ! L’un des ambassadeurs les plus drĂŽles de cet entrepĂŽt, ici prĂšs des scanners thermales attendant de gĂ©rer ses associĂ©s »,dit le tweet de Ola At OAK4. Sur la photo attachĂ©e, le dĂ©nommĂ© Abe pose, deux pouces en l’air.

    Sur Twitter, une armĂ©e de comptes d’employĂ©s d’Amazon se charge depuis mars de vĂ©hiculer une image positive de l’entreprise alors mĂȘme qu’elle fait face au tout premier vote pour la crĂ©ation d’un syndicat dans l’entreprise dans l’un de ses entrepĂŽts et que des tĂ©moignages sur les conditions de travail refont surface.

    Toujours sur Twitter, des membres de l’exĂ©cutif se sont Ă©charpĂ©s avec plusieurs sĂ©nateurs amĂ©ricains pour dĂ©fendre l’image de l’entreprise, un ordre de Jeff Bezos insatisfait face au comportement passif de l’entreprise face aux critiques, ont rapportĂ© plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, certains qualifiant les Ă©changes de « guerre Twitter Â».

    La plupart des comptes sont facilement identifiables puisque débutant par AmazonFC, pour Facility Center.

    De l’urine dans des bouteilles

    Leur crĂ©ation fait suite Ă  de nouvelles rĂ©vĂ©lations sur les conditions de travail des employĂ©s dans les entrepĂŽts, dont une dĂ©sormais rĂ©currente, oĂč les horaires des employĂ©s seraient soumis Ă  des cadences tellement Ă©levĂ©s qu’ils seraient contraint d’uriner dans des bouteilles ou de dĂ©fĂ©quer dans des sacs de peur de perdre leur emploi.

    « Vous ne croyez pas Ă  cette histoire d’urine dans des bouteilles, n’est-ce pas ? Si c’était vrai, personne ne travaillerait pour nous. La rĂ©alitĂ© est que nous avons un million d’incroyables employĂ©s Ă  travers le monde heureux de leur travail », a tweetĂ© Amazon News le 25 mars, en rĂ©ponse Ă  une accusation d’un sĂ©nateur amĂ©ricain.

    Un document confidentiel d’Amazon de janvier dernier classait la dĂ©fĂ©cation et le fait d’uriner en public comme une violation qualifiĂ©e de « comportement non-professionnel Â» et attestant de la connaissance de l’existence du phĂ©nomĂšne par les managers, a rĂ©vĂ©lĂ© The Intercept, le 26 mars dernier.

    Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Amazon emploie une telle tactique puisqu’elle a reconnu avoir eu recours Ă  des comptes payĂ©s pour les mĂȘmes objectifs en 2018, avait rapportĂ© Business Insider, aprĂšs les mĂȘmes rĂ©vĂ©lations.

    Syndicalisation

    D’autant qu’Amazon a une autre situation Ă  gĂ©rer. Un vote a lieu ce mardi pour dĂ©terminer si les travailleurs d’un entrepĂŽt Ă  Bessemer, en Alabama, veulent se former en syndicat. Environ 5800 employĂ©s sont appelĂ©s Ă  voter.

    Un mouvement Ă©galement dĂ©noncĂ© par les nouveaux comptes Twitter. « Je crois que les hackers de 4chan s’allient avec le personnel cherchant Ă  se syndiquer pour museler notre voix. Restons forts Â», s’indigne Darrius @ CMH1 sur Twitter, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet, depuis supprimĂ©.

    Darius est arrivé sur Twitter il y a sept heures.

  • DĂ©bordements Ă  Washington : Les rĂ©seaux sociaux responsables ?

    Si le prĂ©sident des États-Unis, par sa rhĂ©torique conspirationniste et ses attaques rĂ©pĂ©tĂ©es contre la lĂ©gitimitĂ© de l’élection amĂ©ricaine, a une grande responsabilitĂ© dans les dĂ©bordements des manifestants – pour beaucoup ses supporters – Ă  Washington, qu'en est-il des gĂ©ants du Net qui ne manquent pas de le condamner ?

    Les rĂ©seaux sociaux ont-ils une part de responsabilitĂ© dans l’invasion du Capitole, Ă  Washington le 6 janvier 2021, par des manifestants – pour l’écrasante majoritĂ© d’entre eux – Pro-Trump ?

    C’est ce que pointent du doigt plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, Ă©voquant une campagne de rassemblement largement permise et organisĂ©e via Twitter, Facebook ou YouTube mais aussi plusieurs rĂ©seaux sociaux d’extrĂȘme droite comme Parler ou Qanon, alors mĂȘme que Facebook, Twitter, Instagram ont dĂ©cidĂ© de suspendre l’activitĂ© des comptes de Donald Trump Ă  la suite des dĂ©bordements.

    « Nous voyons un important volume [d’une violente] rhĂ©torique en ligne. Et nous voyons cette rhĂ©torique - alimentĂ©e par les suspicions de fraudes Ă©lectorales de Donald Trump – Ă  travers l’ensemble des rĂ©seaux sociaux Â», a indiquĂ© Daniel Jones, prĂ©sident de l’organisation Advance Democracy, auprĂšs de USA Today.

    Sur certains des réseaux sociaux et sites les plus acquis à Donald Trump comme TheDonald.win, 80 % des messages appelaient à la violence, rappelle USA Today.

    Peu de contrĂŽle

    Alors mĂȘme que certains rĂ©seaux sociaux ont pris des mesures contre la rhĂ©torique conspirationniste de Trump, comme la suppression de toute vidĂ©o remettant en cause l’issue de l’élection par YouTube en dĂ©cembre ou l’inscription d’une mention d’alerte sur Twitter, pour maintenir la vĂ©ritĂ©, certains journalistes s’interrogent sur le peu de contrĂŽle pratiquĂ© par ces entreprises.

    « Quelle vĂ©ritĂ© ? Celle objective de la dĂ©faite de Trump lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2020 ? Ou celle, rĂ©alitĂ© alternative, trop longtemps soutenue par Twitter, Facebook, Youtube et autres ? Â», Ă©crit Ryan Mac, journaliste chez BuzzFeed, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet de Trump oĂč celui-ci demandait que « les États-Unis demandent la vĂ©ritĂ© Â» aprĂšs les rĂ©sultats de l’élection.

    Twitter et Facebook ont rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© au cƓur de controverses quant Ă  leur gestion des donnĂ©es des utilisateurs et aux dangers de leur service face Ă  une population n’étant soumise qu’à des informations traitĂ©es pour satisfaire et confirmer leurs opinions et vision du monde.

  • Donald Trump de retour sur les rĂ©seaux d’ici quelques mois

    Banni de nombreux rĂ©seaux sociaux Ă  la suite de plusieurs dĂ©clarations incendiaires, Donald Trump pourrait y revenir d’ici deux Ă  trois mois selon un proche conseiller. Mais sur son propre rĂ©seau.

    Quelques mois aprĂšs avoir vu l’ensemble de ses rĂ©seaux sociaux coupĂ© Ă  la suite de dĂ©clarations controversĂ©es lors des incidents autour du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier, ou sur le bon dĂ©roulement du processus de dĂ©compte des voix lors de l’élection prĂ©sidentielle, Donald Trump pourrait refaire surface trĂšs vite.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis Donald Trump pourrait revenir sur les rĂ©seaux sociaux dans les prochains mois a indiquĂ© Jason Miller, son stratĂ©giste en communication, sur le plateau de Fox News, ce 21 mars, dans une dĂ©claration jugĂ©e suffisamment sĂ©rieuse pour ĂȘtre reprise par l’ensemble de la presse amĂ©ricaine, agences de presse comprises.

    Mais ce retour ne devrait pas intervenir sur les réseaux sociaux traditionnels comme Twitter, Facebook ou Instagram
 mais sur le sien.

    Redéfinir les rÚgles du jeu

    « Je pense que nous reverrons Donald Trump sur les rĂ©seaux sociaux dans deux ou trois mois, sur sa propre plateforme Â», a-t-il dĂ©clarĂ© sur le plateau de #MediaBuzz, ajoutant que son retour « devrait complĂštement redĂ©finir les rĂšgles du jeu».

    Jason Miller a Ă©galement indiquĂ© que l’ancien prĂ©sident des États-Unis a Ă©tĂ© approchĂ© par plusieurs entreprises pour l’élaboration de ce nouveau rĂ©seau social, assurant que « des dizaines de millions Â» de personnes devraient ĂȘtre attirĂ©es par la plateforme.

    Bien que dĂ©fait par Joe Biden lors de la derniĂšre Ă©lection, Donald Trump demeure une personnalitĂ© trĂšs influente au sein du parti rĂ©publicain. Un rĂ©cent sondage pour CNBC montrait que 74 % des RĂ©publicains lui souhaitaient un avenir en politique lorsque 48 % voulait qu’il conserve la direction du parti.

  • Donald Trump lance un blog trĂšs inspirĂ© de Twitter

    Banni des principales plateformes d’expression pour incitation Ă  la haine en janvier dernier, l’ancien prĂ©sident des États-Unis vient d’ouvrir son propre site, un blog fortement inspirĂ© de Twitter.

    «En des temps de silence et de mensonge. Un phare pour la libertĂ© s’élĂšve. Un lieu pour s’exprimer librement,» avertit une courte vidĂ©o de 30 secondes publiĂ©e pour le lancement du site du banni le plus cĂ©lĂšbre des rĂ©seaux sociaux.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis Donald J. Trump a ouvert son nouveau site « From The Desk Of Donald Trump Â», mardi 4 mai, quelques mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© banni de plusieurs plateformes telles que Twitter, Facebook ou YouTube pour incitation Ă  la haine Ă  la suite des dĂ©bordements du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier. Le site est un blog fortement inspirĂ© de Twitter et rassemblant de courts messages de Donald Trump, dans son style caractĂ©ristique trĂšs agressif et vindicatif.

    Son lancement est intervenu Ă  la veille d’une rĂ©union du conseil de surveillance de Facebook pour statuer sur la rĂ©introduction de sa page, ce mercredi, sans qu’aucun lien n’ait Ă©tĂ© Ă©tabli pour le moment.

    TrÚs inspiré de Twitter

    Si le lancement du blog a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© mardi 4 mai, le premier message postĂ© date du 24 mars. Le blog prend la forme d’un infinite scroll oĂč sont compilĂ©s tous les messages de Donald Trump, Ă  la maniĂšre de Twitter. Comme Ă  son habitude, Donald Trump continue ses attaques contre la « cancel culture Â», les DĂ©mocrates et l’issue de l’élection prĂ©sidentielle.

    Il est possible de liker chaque message et de les republier sur Facebook ou Twitter mais, majeure diffĂ©rence avec l’oiseau bleu, il est impossible de commenter. Pour un « lieu pour s’exprimer librement Â», on repassera.

    Reste que Twitter pourrait Ă©galement suspendre tout retweet issu du site de Donald Trump si le « seul but est de remplacer un compte dĂ©jĂ  suspendu Â», un porte-parole de l’entreprise a confiĂ© Ă  Politico. Twitter s’était dĂ©jĂ  attelĂ© Ă  la tĂąche en suspendant plusieurs comptes de proches de Trump s'Ă©tant chargĂ©s de republier ses contenus.

    From the Desk of Donald J. Trump | Donald J. Trump (donaldjtrump.com)
  • Donald Trump porte plainte contre les rĂ©seaux sociaux

    L’ex-prĂ©sident des États-Unis a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre les patrons respectifs de Facebook, Twitter et Google pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â» aprĂšs qu’ils aient successivement dĂ©cidĂ© de le bannir Ă  la suite de l’insurrection du Capitole, Ă  Washington.

    Il n’en a pas fini avec eux. AprĂšs avoir Ă©tĂ© banni de l’ensemble des plateformes de rĂ©seaux sociauxpour incitation Ă  la haine Ă  la suite des dĂ©bordements du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier 2021, Donald Trump entend bien se dĂ©fendre.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis a annoncĂ© dĂ©poser plainte contre Twitter, Facebook et Google et leurs patrons respectifs pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â», Ă  l’occasion d’une confĂ©rence de presse, en Floride, mercredi.

    « Aujourd’hui, je dĂ©pose, en tant que principal reprĂ©sentant, une action collective majeure en justice contre les gĂ©ants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey Â»,a-t-il annoncĂ©.

    Attaquer plutĂŽt que contourner

    « Nous allons [leur] faire rendre des comptes », a-t-il Ă©galement dĂ©clarĂ©. De nombreux experts interrogĂ©s par diffĂ©rents organes de presse amĂ©ricains ont tĂ©moignĂ© de leur scepticisme face aux chances de succĂšs infimes du dossier, arguant qu’en tant qu’entreprises privĂ©es, celles-ci avaient tout contrĂŽle sur leur politique de modĂ©ration de contenu.

    Si Donald Trump tente sa chance du cĂŽtĂ© de l’appareil lĂ©gislatif amĂ©ricain, c’est que sa tentative de retrouver sa popularitĂ© et visibilitĂ© hors des canaux traditionnels proposĂ©s par ces trois entreprises s’est avĂ©rĂ©e un Ă©chec cuisant. « From The Desk Of Donald Trump Â», un rĂ©seau social montĂ© le 4 mai dernier, a fait pshitt en Ă  peine quelques semaines.

    Le 5 mai, Facebook avait, par ailleurs, prolongé le bannissement de Trump.

  • DonnĂ©es personnelles : Twitter condamnĂ© Ă  payer une amende de 150 millions de dollars

    Twitter a Ă©tĂ© condamnĂ© par le ministĂšre de la Justice des Etats-Unis Ă  payer une amende de 150 millions de dollars (M$). Les autoritĂ©s accusent l'entreprise d'avoir trompĂ© des utilisateurs. 

  • Elon Musk ne rejoindra pas le conseil d'administration de Twitter

    Le milliardaire avait annoncĂ© dĂ©but avril qu’il avait pris une participation de 9,2% au capital de Twitter.  

  • Elon Musk propose de racheter Twitter pour 43 milliards de dollars

    Twitter a lancĂ© vendredi, une « pilule empoisonnĂ©e Â» pour tenter de contrer une offre de rachat Ă  43 milliards de dollars (Mds$) d’Elon Musk.

  • Elon Musk rachĂšte (enfin) Twitter

    Le milliardaire a Ă©crit vouloir faire de Twitter un endroit « oĂč un large Ă©ventail de croyances peut ĂȘtre dĂ©battu de maniĂšre saine, sans recourir Ă  la violence ».

  • Elon Musk renonce au rachat de Twitter mais


    Elon Musk refuse finalement d’acheter Twitter. Le conseil d’administration du groupe prĂ©voit d’intenter une action en justice pour forcer la vente.

  • Explosion des inscriptions sur l’application Signal

    L’application a vu le nombre de ses utilisateurs exploser aprĂšs un tweet d’Elon Musk encourageant ses followers Ă  l'utiliser. Cela fait suite Ă  la controverse autour du changement de politique de WhatsApp concernant les donnĂ©es personnelles.

    « Nous arrivons Ă  peine Ă  contenir notre excitation. Â»

    L’application Signal, une application de communication cryptĂ©e et sĂ©curisĂ©e, a expĂ©rimentĂ© des retards et dĂ©lais dans les inscriptions de ses nouveaux arrivants face Ă  l’afflux soudain de demandes, a expliquĂ© dans un tweet l’entreprise le 7 janvier. Une aubaine pour l’application pour laquelle « la vie privĂ©e devrait ĂȘtre la norme Â».

    Cet afflux massif de demandes est la conjonction de deux phĂ©nomĂšnes. Le premier vient d’Elon Musk qui, dans un tweet likĂ© plus de 225 000 fois, a appelĂ© Ă  « utiliser Signal Â».

    Le message d’Elon Musk fait surtout suite au changement de politique de confidentialitĂ© de WhatsApp, opĂ©rĂ© le 4 janvier, et adressĂ© Ă  ses deux milliards d’utilisateurs au travers d’une notification. Ce changement demande d’accepter le partage de leurs informations avec Facebook ainsi que ses tiers-partenaires avant le 8 fĂ©vrier sous peine de ne plus pouvoir utiliser l’application.

    « En tant que membre de Facebook Companies, WhatsApp reçoit des informations et les partage avec toutes autres sociĂ©tĂ©s membres de Facebook Companies. Nous pouvons utilisĂ© les informations que nous recevons de leur part et rĂ©ciproquement pour aider Ă  opĂ©rer, fournir, amĂ©liorer, comprendre, personnaliser, soutenir ou mettre en vente les services et leurs offres, y compris Facebook Company Products Â»,indique l’entreprise sur son site.

    A la diffĂ©rence du changement de politique de l’entreprise en 2016 lorsqu’elle avait commencĂ© Ă  partager ses donnĂ©es avec Facebook dans le cadre d’un partenariat pour une meilleure publicitĂ© ciblĂ©e, WhatsApp ne semble cette fois-ci pas laisser le choix Ă  ses utilisateurs d’accepter ou non ce nouveau changement, fait remarquer le site Engadget.

    Les utilisateurs européens épargnés ?

    La mesure ne concerne pas les utilisateurs de l’Union europĂ©enne, rappelle WhatsApp.

    « Facebook n'utilise pas les informations de votre compte WhatsApp [
] Ceci est le rĂ©sultat de discussions avec la Commission irlandaise de protection des donnĂ©es et d'autres autoritĂ©s de protection des donnĂ©es en Europe Â», a indiquĂ© un porte-parole aux Echos.  

    En clair, le rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es  (RGPD) garantit la libertĂ© de choix des utilisateurs de l'Union europĂ©enne quant Ă  l'acceptation ou non de nouveaux changements de politique de confidentialitĂ©.

  • Internet et rĂ©seaux sociaux Ă  nouveau perturbĂ©s en Birmanie

    Le gouvernement a restreint drastiquement l’accĂšs Ă  internet, certains rĂ©seaux sociaux et opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques alors que des milliers de manifestants protestent depuis une semaine pour dĂ©noncer le coup d’État par la junte militaire.

    Plusieurs moyens de communication ont Ă©tĂ© temporairement restreints par le pouvoir militaire birman s’inquiĂštent ONG et entreprises de la Big Tech, alors que le pays est plongĂ© dans des manifestations sans prĂ©cĂ©dent dĂ©nonçant une prise de pouvoir qualifiĂ©e de coup d’État.

    L’accĂšs a internet a Ă©tĂ© drastiquement restreint entre le 6 et le 7 fĂ©vrier et rĂ©duit Ă  14 % de son trafic habituel, constatait Netblocks, une ONG de surveillance d’Internet, sur son compte Twitter.

    L’ONG avait dĂ©jĂ  rapportĂ© un premier blocage le 2 fĂ©vrier - alors que la leader Aung San Suu Kyi venait d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©e la veille – dans un article de blog lorsque le pouvoir avait rĂ©duit l’accĂšs Ă  internet de moitiĂ© pendant quelques heures.

    Idem sur les réseaux sociaux

    Mais Internet n’est pas la seule cible de la junte. Plusieurs rĂ©seaux sociaux – comme Facebook, Twitter et Instagram - ainsi que Telenor, le principal opĂ©rateur du pays, ont rapportĂ© des tentatives de la part des autoritĂ©s de bloquer l’accĂšs Ă  leurs plateformes oĂč des hashtags comme #WeNeedDemocracy, #HeartheVoiceofMyanmar, #Freedomfromfear et des messages anti-coup d’État fleurissent, rapporte l’AFP.

    « Nous constatons que l'accĂšs Ă  Facebook est actuellement interrompu pour certaines personnes », a dĂ©clarĂ© Ă  l'Agence France-Presse un porte-parole de l'entreprise amĂ©ricaine, le 4 fĂ©vrier. MĂȘme constat et inquiĂ©tude chez Twitter.

    De nombreux artistes, personnalitĂ©s et membres d’associations ont appelĂ© Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile depuis plusieurs jours pour protester contre la junte militaire, s’organisant sur les rĂ©seaux sociaux, les applications de messagerie instantanĂ©e. Des manifestants ont appelĂ© les ambassades Ă©trangĂšres Ă  libĂ©rer leur accĂšs Ă  Internet, rapporte Ouest France.

  • Jeux vidĂ©os : l'Ukraine appelle au boycott de la Russie

    AprĂšs les gĂ©ants de la tech et des rĂ©seaux sociaux, le ministre du numĂ©rique ukrainien Mykhailo Fedorov appelle les studios et Ă©diteurs Ă  priver les russes de jeux vidĂ©os. 

  • La FTC enquĂȘte sur la collecte de donnĂ©es par les rĂ©seaux sociaux et les plateformes vidĂ©o

    Le rĂ©gulateur amĂ©ricain du commerce vient de sommer Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube de clarifier leurs pratiques sur la collecte et le traitement des donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs. L’enquĂȘte de la FTC entend comprendre comment les activitĂ©s de ces plateformes influencent les AmĂ©ricains, notamment les mineurs. 

    Les pratiques des plateformes numĂ©riques quant aux donnĂ©es de leurs utilisateurs font souvent l’actualitĂ©, qu’il s’agisse de scandales ponctuels ou de rĂ©flexions sur le long terme sur leur influence. Et frĂ©quemment les rĂ©gulateurs se penchent sur ce que ces gĂ©ants font de nos donnĂ©es. La FTC entre dans la danse en ordonnant une vaste enquĂȘte visant Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube. L’autoritĂ© amĂ©ricaine de la concurrence explique vouloir mener des â€œĂ©tudes de grande envergure”, sans avoir en tĂȘte de faire appliquer une loi spĂ©cifique ou de sanctionner ces neufs gĂ©ants. 

    La FTC exige d’eux qu’ils l’informent quant Ă  la maniĂšre dont ils collectent et utilisent les donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs, comment ces donnĂ©es sont exploitĂ©es dans le cadre de campagnes publicitaires ou d’engagement des utilisateurs et surtout quels effets ont ces pratiques sur les enfants et les adolescents. Le rĂ©gulateur s’intĂ©resse en particulier aux techniques dĂ©terminant quels publicitĂ©s et contenus sont prĂ©sentĂ©s aux consommateurs et sur l’application d’algorithmes et l’analyse de ces donnĂ©es. 

    Quel impact des réseaux sociaux sur nos comportements ?

    Objectif : comprendre comment fonctionnent ces plateformes et quel est leur impact sur les comportements des AmĂ©ricains, notamment les jeunes. “MalgrĂ© leur rĂŽle central dans notre vie quotidienne, les dĂ©cisions que prennent les principales plateformes en ligne concernant les consommateurs et leurs donnĂ©es restent secrĂštes” expliquent trois des membres de la FTC dans un communiquĂ©. “Les questions critiques sur les modĂšles commerciaux, les algorithmes, la collecte et l'utilisation des donnĂ©es sont restĂ©es sans rĂ©ponse”.

    Le champ des informations demandĂ©es au neufs plateformes est particuliĂšrement large, couvrant de nombreuses mĂ©triques (nombre d’utilisateurs, activitĂ©s, outils utilisĂ©s, etc.). “La FTC veut comprendre comment les modĂšles commerciaux influencent ce que les AmĂ©ricains entendent et voient, avec qui ils parlent et quelles informations ils partagent” poursuivent Rohit Chopra, Rebecca Slaughter et Christine Wilson.

  • Le compte Twitter de Joe Biden partira de zĂ©ro

    Joe Biden ne rĂ©cupĂ©rera pas le compte officiel du PrĂ©sident des États-Unis (POTUS) et ses 33 millions de followers comme le veut l'usage. Son compte PresElectBiden se transformera en POTUS, le 20 janvier, jour de son investiture. Le camp Biden a dĂ©noncĂ© la dĂ©cision.

    Joe Biden n’hĂ©ritera pas du compte officiel du PrĂ©sident des États-Unis, plus connu sous le diminutif de POTUS, et de ses 33 millions de followers, a annoncĂ© Twitter dans un communiquĂ©, dĂ©taillant les dĂ©cisions de l’entreprise pour le 20 janvier, jour de l’inauguration – et donc prise de fonction officielle - du nouveau prĂ©sident des États-Unis.

    Le compte institutionnel actuel de Joe Biden, PresElectBiden, sera automatiquement transformĂ© en POTUS le 20 janvier 2021 et ne rĂ©cupĂ©rera pas le compte officiel POTUS utilisĂ© par Donald Trump, une premiĂšre dans l’histoire de l’entreprise. Lors de son investiture, Donald Trump avait rĂ©cupĂ©rĂ© le compte utilisĂ© par Barack Obama et alors suivi par quelque 13 millions de personnes, rappelle BBC News.

    A l'heure oĂč nous Ă©crivons ses lignes, PresElectBiden compte presque 1 million de followers. Le compte de Joe Biden, 24.

    Le camp de Joe Biden a dĂ©noncĂ© cette dĂ©cision arguant que « le peuple amĂ©ricain devait avoir accĂšs Ă  l’information sous des formes variables, y compris les rĂ©seaux sociaux Â», rappelle la porte-parole de la nouvelle administration Biden/Harris, Cameron French, citĂ©e par NPR.

    Twitter a indiqué que les personnes suivant les comptes officiels de la Maison-Blanche recevront une notification pour leur proposer de suivre les comptes de la nouvelle administration sans pour autant expliquer les raisons de cette décision.

    Comme pour Barack Obama, les tweets du compte officiel de Donald Trump seront archivĂ©s par Twitter sous le compte @POTUS45 (pour 45Ăšme prĂ©sident des États-Unis) bien qu’il ait prĂ©fĂ©rĂ© grandement communiquer via son compte personnel.

    Twitter n’a pas communiquĂ© sur l’archivage des messages du compte personnel de Donald Trump bien que la Maison-Blanche ait reconnu qu’ils pouvaient ĂȘtre traitĂ©s comme des dĂ©clarations officielles, rappelle BBC News.

    Bien avant la suspension permanente du compte personnel de Donald Trump – Ă  la suite de messages ayant incitĂ© Ă  la violence lors de l’attaque du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier – Twitter a d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ© qu’il perdrait certains privilĂšges dĂšs le 20 janvier, Ă©crivait le Wall Street Journal, le 22 dĂ©cembre. PlutĂŽt que d’avoir ses messages signalĂ©s, Donald Trump verra ses tweets supprimĂ©s.

  • Le Conseil d’administration de Twitter approuve le rachat par Elon Musk

    Le conseil d'administration (CA) de Twitter a acceptĂ© l'offre de rachat de 44 milliards de dollars (Mds$) formulĂ©e par Elon Musk. Les dirigeants appellent les actionnaires Ă  accepter l’accord de fusion.

  • Le premier tweet vaut 2,5 millions de dollars (ou plus)

    Jack Dorsey a dĂ©cidĂ© de mettre aux enchĂšres le tout premier tweet de l’histoire. Un acheteur s’est dĂ©jĂ  positionnĂ© pour l’acheter Ă  2,5 millions de dollars alors que l'enchĂšre ne se termine que le 21 mars prochain. Les fonds seront reversĂ©s Ă  une association caritative.

    « Just setting up my twttr Â», le premier tweet du fondateur de Twitter Jack Dorsey et premier tweet de l’histoire du rĂ©seau social de micro-blogging, devrait s’arracher Ă  prix d’or.

    Jack Dorsey a mis ce tweet aux enchĂšres, comme rĂ©vĂ©lĂ© dans un tweet renvoyant sur Valuables, une plateforme de vente de non-fungible tokens (NFT), le 4 mars dernier. Sina Estavi, patron de Bridge Oracle, est pour l’instant le vainqueur de l’enchĂšre, qui se clĂŽturera le 21 mars, avec une offre Ă  2,5 millions de dollars. La transaction a lieu en Bitcoins.

    ConcrĂštement, un token non-fongible est, comme son nom l’indique, une piĂšce non-fongible, c’est-Ă -dire un bien unique et non-interchangeable qui permet l’authentification de la propriĂ©tĂ©, de la valeur numĂ©rique ou de la raretĂ© d’un bien.

    Fonds reversés à une association

    Si 95 % des fonds seront reversĂ©s Ă  Jack Dorsey lui-mĂȘme, celui-ci a d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ© qu’il les reverserait Ă  Give Directly, une association Ă  but non-lucratif permettant d’envoyer de l’argent pour aider des familles pauvres principalement du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda.

    Le vainqueur de l’enchĂšre se verra attribuer une « certification digitale » selon une foire aux questions sur le site de Valuables.

    Les NFT sont trĂšs populaires, notamment sur les marchĂ©s de crypto-art oĂč s’échangent des Ɠuvres numĂ©riques comme des mĂšmes, des GIFs ou encore des Ɠuvres numĂ©riques. RĂ©cemment, le GIF de Nyan Cat ou encore le mĂšme « deal with it » ont tous Ă©tĂ© vendus sous la forme de NFT.

  • Le prince Harry et Meghan Markle quittent les rĂ©seaux sociaux

    La décision du couple serait motivée par la lassitude de subir la haine en ligne et concernerait des plateformes comme Twitter et Facebook. Le couple ne communiquait plus sur Instagram depuis début avril 2020.

    Leur parole s'éteindra sur les réseaux sociaux.

    Le prince Harry et sa compagne Meghan Markle ont annoncé se retirer des réseaux sociaux et ne plus utiliser des plateformes comme Facebook ou Twitter, a révélé The Sunday Times dans son édition de dimanche, et n'auraient aucune intention d'y revenir, a ajouté le journal.

    Cette dĂ©cision serait motivĂ©e par la volontĂ© affichĂ©e par le couple d’avoir un « rĂŽle progressiste Â» aux États-Unis, pays dans lequel ils rĂ©sident depuis juin 2020, et par la lassitude de la haine en ligne affichĂ©e Ă  leur Ă©gard, a prĂ©cisĂ© le journal. Le couple avait dĂ©jĂ  stoppĂ© toute communication auprĂšs de leurs 10 millions de followers sur Instagram, le 30 mars 2020, aprĂšs s’ĂȘtre officiellement mis en retrait de la famille royale.

    Meghan Markle a qualifiĂ© le trolling d’expĂ©rience « auquel on ne peut survivre » dans l’un de ses podcasts Teenager Therapy en octobre 2020, affirmant avoir Ă©tĂ© la personnalitĂ© la plus trollĂ©e en 2019 – une affirmation contestĂ©e par certains mĂ©dias britanniques.

    S’il ne s’exprime dĂ©sormais plus sur les rĂ©seaux sociaux, le couple a nĂ©anmoins multipliĂ© les contrats auprĂšs d’entreprises comme Spotify, Netflix ou Disney+.

    La dĂ©cision intervient dans un contexte oĂč les gĂ©ants des rĂ©seaux sociaux sont sous les feux des projecteurs aprĂšs avoir dĂ©finitivement fermĂ© les comptes de Donald Trump pour incitation Ă  la violence lors de l’attaque du capitole amĂ©ricain Ă  Washington, le 6 janvier alors mĂȘme que certains mĂ©dias les accusent d’avoir indirectement participĂ©, par leur manque de rĂ©gulation – Ă  ces violences.

  • Le Twitter de Donald Trump hackĂ© en octobre dernier

  • Le Twitter de Donald Trump hackĂ© en octobre dernier

    La police hollandaise a reconnu qu’un hacker a rĂ©ussi Ă  se connecter au compte du prĂ©sident des États-Unis en octobre dernier aprĂšs avoir devinĂ© son mot de passe. La deuxiĂšme fois qu’il y parvient.

    Le compte Twitter de l’une des personnes les plus puissantes du monde n’est pas forcĂ©ment l’un des mieux protĂ©gĂ©s. En tout cas, pas pour un certain Victor Gevers.

    Cet expert en cybersĂ©curitĂ© et hacker hollandais a rĂ©ussi Ă  s’introduire sur le compte Twitter de Donald Trump le 16 octobre dernier, a annoncĂ© la police hollandaise, citĂ© par la BBC, aprĂšs avoir devinĂ© son mot de passe : « MAGA2020 ! Â», en rĂ©fĂ©rence Ă  son slogan de campagne « Make America Great Again Â».

    Le compte Ă©tait relativement simple Ă  accĂ©der et n’avait pas recours Ă  l’authentification Ă  deux Ă©tapes, a indiquĂ© le hacker auprĂšs du journal hollandais De Volkskrant, citĂ© par The Guardian. « Je m’attendais Ă  ĂȘtre bloquĂ© aprĂšs quatre essais. Ou, du moins, Ă  devoir fournir quelques informations supplĂ©mentaires Â», a-t-il indiquĂ© au journal.

    La police hollandaise a dĂ©cidĂ© de ne pas incriminer le hacker, au motif qu’il agissait de maniĂšre « Ă©thique Â» et dĂ©clare avoir transmis les informations aux autoritĂ©s amĂ©ricaines. Le compte du prĂ©sident est dĂ©sormais sĂ©curisĂ©, Ă©crit la BBC.

    Pas son premier coup d’essai

    La Maison-Blanche et Twitter ont niĂ© les allĂ©gations de M. Gevers. « Nous n’avons aucune preuve permettant de confirmer cette affirmation. Nous avons rapidement mis en place des mesures de sĂ©curitĂ© pour certaines figures publiques de premier rang liĂ©es Ă  l’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine, y compris les branches fĂ©dĂ©rales du gouvernement Â», a dĂ©clarĂ© Twitter.

    Ce n’est pas la premiĂšre fois que le hacker parvient Ă  pĂ©nĂ©trer le compte Twitter du prĂ©sident des États-Unis. En 2016 dĂ©jĂ , lui et deux autres personnes s’étaient introduits sur son compte aprĂšs avoir rentrĂ© le mot de passe : « yourefired Â», une des phrases emblĂ©matiques de son Ă©mission de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© The Apprentice.