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  • 5G : Free accusĂ© Ă  son tour

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    Orange et SFR ont déjà été traßnés en justice par une association de consommateurs qui reprochait aux deux opérateurs une communication mensongÚre sur la 5G. C'est désormais au tour de Free, qui se vante d'offrir "le plus grand réseau 5G en France", de faire l'objet d'une plainte déposée par Familles Rurales. 

    La guerre de la com' est bien engagĂ©e sur le terrain de la 5G. Il y a peu, SFR et Orange Ă©taient attaquĂ©s par la CLCV, qui leur reproche une information insuffisante et un flou quant Ă  la couverture et aux dĂ©bits. Une autre association de consommateurs, Familles Rurales, annonce Ă  son tour avoir saisi la justice. La cible de sa plainte : Free Mobile, dont l'association considĂšre que la communication autour de son rĂ©seau 5G pourrait ĂȘtre constitutive de pratiques commerciales trompeuses. "La communication portĂ©e par cet opĂ©rateur pose problĂšme en ce qu’elle laisse croire aux consommateurs un gain de performance que toutes les frĂ©quences « 5G » ne sont pas en mesure d’offrir Ă  l’heure actuelle" Ă©crit l'association.

    Une question de communication

    Pour Familles Rurales, cette plainte est Ă©galement l'occasion d'en appeler au gouvernement. L'association rappelle que CĂ©dric O avait en dĂ©cembre appelĂ© les opĂ©rateurs Ă  faire preuve de responsabilitĂ©. Force est de constater, selon le collectif, que deux mois plus tard "les 4 opĂ©rateurs de rĂ©seaux ont Ă©tĂ© mis en demeure de revoir leur communication par au moins une association agrĂ©Ă©e de dĂ©fense des consommateurs, une action en justice a Ă©tĂ© engagĂ©e contre 3 d’entre eux". Et de constater que "l'autorĂ©gulation escomptĂ©e n'aura pas Ă©tĂ© au rendez-vous".

    Attention, ce ne sont pas les technologies utilisĂ©es par les opĂ©rateurs qui sont attaquĂ©es, mais bien leur communication. Car la frĂ©quence majoritairement utilisĂ©e par Free, sur la bande 700 MHz, n'est pas la bande cƓur de la 5G, et surtout ne permet pas seule les mĂȘmes dĂ©bits. Son avantage dans le cadre du dĂ©ploiement du rĂ©seau 5G est une meilleure portĂ©e et une meilleure pĂ©nĂ©tration des bĂątiments. Ce qui justifie la plainte de l'association, qui dĂ©nonce une communication qui "ne permet pas aux consommateurs de comprendre que toutes les 5G ne se valent pas, que chacune dispose de spĂ©cificitĂ©s propres ayant une incidence sur les dĂ©bits, la latence ou la pĂ©nĂ©trabilitĂ© au sein des bĂątiments".

    De la fausse 5G ?

    NĂ©anmoins, l'utilisation par Free de la frĂ©quence 700 MHz ne constitue pas pour autant une "fausse" 5G comme l'insinue l'un de ses concurrents. Il faut d'abord rappeler que l'ANFR et l'Arcep elles-mĂȘmes estiment cette bande de frĂ©quence appropriĂ©e pour la 5G. Mais aussi que les frĂ©quences basses reprĂ©sentent la majoritĂ© des sites exploitĂ©s pour la 5G, notamment par Bouygues et SFR sur la bande 1800-2100 MHz. Tandis que sur la bande 3,5 GHz, fameuse frĂ©quence cƓur, Orange est en tĂȘte des dĂ©ploiements avec 579 sites, suivi par Free avec 322 sites. SFR, 155 sites, et  Bouygues TĂ©lĂ©com, 142 sites. MĂȘme l'utilisation de matĂ©riel 4G, lorsque mis Ă  jour par voie logicielle pour ĂȘtre compatible 5G, ne saurait ĂȘtre qualifiĂ©e de "fausse 5G" : c'est une option justement prĂ©vue dans la norme prĂ©parĂ©e par le 3GPP. Sauf Ă  considĂ©rer que seule la 5G standalone sera de la "vraie 5G", auquel cas il faudrait encore attendre quelques annĂ©es pour que la nouvelle gĂ©nĂ©ration de technologie mobile commence Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©e. 

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    Lire à ce sujet la derniÚre édition de l'Observatoire du déploiement 5G de l'Arcep :

    Données au 31/12/2020, publié le 14/01/2021

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  • 5G : l’Arcep met Ă  jour son observatoire des dĂ©ploiements

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    Chose promise, chose due, le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms publie les premiĂšres donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements 5G. Les cartes et autres graphiques renseignent tout particuliĂšrement sur la stratĂ©gie de chacun des opĂ©rateurs, en particulier Free qui se targue du plus grand rĂ©seau 5G en France, et de loin. 

    La 5G, et les communications commerciales des opĂ©rateurs, seront trĂšs surveillĂ©es : l’exĂ©cutif l’a promis et les associations de consommateurs veillent au grain. SFR et Orange font d’ores et dĂ©jĂ  l’objet d’une plainte de la CLCV, qui leur reproche une information insuffisante et un flou quant Ă  la couverture et aux dĂ©bits. L’Arcep avait Ă  ce titre annoncĂ© la mise en ligne prochaine d’un observatoire des dĂ©ploiements, Ă  l’image de ce que le rĂ©gulateur propose dĂ©jĂ  pour la 4G ou encore la fibre. C’est dĂ©sormais chose faite. 

    L’Arcep vient en effet de publier les premiers indicateurs relatifs aux sites 5G ouverts commercialement par opĂ©rateur et par bande de frĂ©quences. Il colle au train de l’ANFR, qui a publiĂ© ses propres donnĂ©es la semaine derniĂšre. Dans le cas de l’agence des radiofrĂ©quences, il s’agit nĂ©anmoins de l’intĂ©gralitĂ© des sites pour lesquels elle a dĂ©livrĂ© une autorisation, peu importe qu’ils soient actifs ou non. 

    18 039 sites autorisés, 8 675 exploités

    On apprend ainsi que 12 894 sites sont autorisĂ©s dans la bande 700 MHz, occupĂ©e par Free, 5 526 sites dans la bande 2 100 MHz pour Bouygues, Orange et SFR et enfin 3 589 sites dans la bande 3,5 GHz, objet des enchĂšres bouclĂ©es en fin d’annĂ©e derniĂšre et frĂ©quence “coeur” de la 5G, sur laquelle les quatre opĂ©rateurs sont positionnĂ©s. L’ANFR rappelle par ailleurs que certains sites sont mutualisĂ©s : il ne faut donc pas s’étonner si la somme des sites autorisĂ©s par bande de frĂ©quences est plus Ă©levĂ©e que le total des supports autorisĂ©s.

    Du cĂŽtĂ© de l’Arcep, la carte du site « Mon rĂ©seau mobile » a Ă©tĂ© mise Ă  jour pour afficher les emplacements des sites 5G actifs. Bien plus que l’observatoire, c’est bien cette carte qui aidera les consommateurs Ă  constater si oui ou non leur lieu de rĂ©sidence est couvert. L’Observatoire lui-mĂȘme affiche les donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements de la 5G au 31 dĂ©cembre et renseigne surtout sur les stratĂ©gies adoptĂ©es par les opĂ©rateurs. 

    Free en tĂȘte avec sa “fausse” 5G (selon SFR)

    Free se targue d’avoir le plus grand rĂ©seau 5G en France, et Ă  raison : l’opĂ©rateur compte 5 640 sites activĂ©s au niveau national, dont 357 ouverts entre le 15 et le 31 dĂ©cembre. Loin derriĂšre viennent Bouygues Telecom avec 1500 sites, SFR avec 793 sites et Orange, que l’on a guĂšre l’habitude de voir en fin de classement, avec 742 sites. L’entreprise de Xavier Niel peut donc continuer de se prĂ©tendre premier rĂ©seau 5G de France... Mais il y a un “mais”, sur lequel SFR appuie massivement dans ses propres communications. 

    Pour peu que l’on se penche sur les sites par frĂ©quence, le rapport s’inverse. Car dans la bande “coeur” de la 5G, la bande 3,5 GHz, c’est Orange qui arrive en tĂȘte avec 579 sites. Free lui emboĂźte le pas, avec 322 sites, suivi de SFR, 155 sites, et de Bouygues TĂ©lĂ©com, 142 sites. Enfin, sur la bande 1800-2100 MHz, dont Free est absent, Bouygues domine avec ses 1459 antennes quand SFR en compte 641. La plus grande couverture 5G par Free s’appuie donc sur les frĂ©quences basses, ce que SFR ne perd pas une occasion de qualifier de “fausse 5G”. Une accusation erronĂ©e en soi, les bandes basses, dĂ©jĂ  utilisĂ©es pour les rĂ©seaux actuels 2G, 3G et 4G, pouvant accueillir la 5G au nom de la neutralitĂ© technique. D’autant que les frĂ©quences 1800-2100 MHz, massivement utilisĂ©es par l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge, font elles aussi partie de ces bandes basses. 

    Fréquences, agrégation et idées reçues

    Mais force est de constater que les dĂ©bits proposĂ©s sur ces frĂ©quences sont bien moins Ă©levĂ©s que ceux permis par les 3,5 GHz et, dans le futur, les bandes millimĂ©triques. A 700 MHz, les dĂ©bits sont bien plus proches de la 4G. L’ANFR livre d’ailleurs au sujet des atouts de chacune des bandes une explication (et une infographe) particuliĂšrement pertinente : “les bandes de frĂ©quences utilisĂ©es en 5G ont des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes. Plus elles sont basses dans le spectre, plus leur portĂ©e est importante et elles pĂ©nĂštrent bien dans les bĂątiments. En revanche, leur dĂ©bit est limitĂ©. Plus elles sont hautes dans le spectre, moins leur portĂ©e est importante, elles sont plus sensibles aux obstacles et pĂ©nĂštrent moins bien dans les bĂątiments. En revanche, elles offrent des dĂ©bits plus importants”.

    L’agence chargĂ©e des radiofrĂ©quences ajoute que les smartphones 5G peuvent agrĂ©ger les diffĂ©rentes bandes, pour peu que l’opĂ©rateur dispose dans la zone d’antennes sur plusieurs frĂ©quences. Ce qui permet d’offrir de meilleurs dĂ©bits thĂ©oriques. Ainsi, la 5G sur les bandes 700 MHz s’agrĂšge (Ă  condition d’avoir un tĂ©lĂ©phone dotĂ© d’un modem supportant de 4x4 MIMO) avec par exemple la bande 2600 MHz exploitĂ©e par Free. Si la “vraie” 5G est celle exploitant les frĂ©quences hautes, Free remporte nĂ©anmoins la bataille de l’image, corrigeant sa rĂ©putation d’un opĂ©rateur ayant une couverture catastrophique. 

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    Lire à ce sujet la derniÚre édition de l'Observatoire du déploiement 5G de l'Arcep :

    Données au 31/12/2020, publié le 14/01/2021

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  • 5G : vers un accord de mutualisation Free-Orange

    Maintenant que la procĂ©dure d’attribution est terminĂ©e et qu’il ne reste plus Ă  l’Arcep qu’à signer les licences d’exploitation, les discussions jusqu’alors tabou s’engagent entre les opĂ©rateurs, avec un premier signe de rapprochement entre Free et Orange qui pourraient mutualiser leurs rĂ©seaux.  Les enchĂšres de positionnement de chaque opĂ©rateur sur le spectre viendrait de s'achever, signal de dĂ©part du dĂ©ploiement des rĂ©seaux 5G, mais aussi des tractations entre les quatre larrons. Et c'est Ă  l'occasion de l'UniversitĂ© d'Ă©tĂ© du THD, organisĂ©e par Infranum aux Sables d'Olonne mardi et mercredi, que StĂ©phane Richard a mis les pieds dans le plat.  “La voie est libre pour la mutualisation de la 5G entre Orange et Free” a dĂ©clarĂ© le patron de l’opĂ©rateur historique, des propos rapportĂ©s par Le Figaro. Soit un projet similaire Ă  celui de Bouygues et SFR sur la 2G, la 3G et la 4G. L’accord avait Ă©tĂ© mis en place en 2014 et accordait le Grand Ouest et le Sud-Est Ă  Bouygues, le Nord et le Sud Ouest Ă  SFR. 

    Petits accords entre amis

    Free et Orange pourrait donc s’engager sur la voie de la mutualisation des rĂ©seaux, et ce afin de couvrir un maximum de territoire en un minimum de temps. Car rappelons que l’attribution de blocs Ă  prix fixe Ă©tait conditionnĂ© Ă  la prise d’engagement des opĂ©rateurs, notamment en termes de couverture. Reste Ă©galement Ă  savoir si les deux opĂ©rateurs sont susceptibles de signer un accord d’itinĂ©rance, comme ce fut longtemps le cas pour Free sur le rĂ©seau d’Orange.  "Les enchĂšres sont restĂ©es dans des niveaux de prix raisonnables qui nous permettent de commencer tout de suite Ă  investir dans les rĂ©seaux. La maniĂšre dont cela s'est passĂ© est satisfaisante" ajoute StĂ©phane Richard. 500 antennes ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es lors des tests, une goutte d’eau dans l’ocĂ©an du matĂ©riel qui devra ĂȘtre installĂ© dans les prochaines annĂ©es, mais un point de dĂ©part tout de mĂȘme. D’autant que, pour le patron d’Orange, la 5G ne devra pas ĂȘtre offerte que dans les centres villes, mais Ă  l’échelle des mĂ©tropoles et dans les territoires, de sorte Ă  prĂ©server un "Ă©quilibre entre le rural et les zones urbaines".
  • Flex : Free se lance-t-il dans le mobile subventionnĂ© ?

    Depuis son entrĂ©e sur le marchĂ© des tĂ©lĂ©coms mobiles, Iliad pourfend Ă  grands coups de procĂšs les pratiques dĂ©loyales de ses concurrents, Ă  savoir les terminaux mobiles subventionnĂ©s. Et voici que Free annonce sa nouvelle offre Flex, comprenant un forfait et un mobile payable sur 24 mois
 ça ressemble fort Ă  du mobile subventionnĂ© !

    DĂšs 2012, Free lançait l’offensive contre les mobiles subventionnĂ©s. Tout juste arrivĂ© sur le marchĂ© des tĂ©lĂ©coms mobiles, le trublion attaquait SFR en justice, pour concurrence dĂ©loyale. Il reprochait Ă  l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge son offre Eco Plus, consistant pour le consommateur Ă  obtenir un smartphone moins cher en Ă©change d’un abonnement plus coĂ»teux sur une durĂ©e dĂ©terminĂ©e.

    AprĂšs avoir perdu les premiĂšres manches, l’entreprise de Xavier Niel obtenait gain de cause devant la Cour de Cassation en 2018, le juge estimant que l’offre de SFR relevait du crĂ©dit Ă  la consommation, qui dĂ©signe « toute facilitĂ© de paiement Â» et que, de ce fait, SFR est tenu d’appliquer « les dispositions du code de la consommation s’imposant au professionnel qui accorde Ă  ses clients une facilitĂ© de paiement Â».

    Subventions cachées

    Se rĂ©jouissant de cette victoire qui « rend donc impossible, sans le respect des rĂšgles du crĂ©dit Ă  la consommation, le paiement Ă©talĂ© du prix de tĂ©lĂ©phones dans le cadre de forfaits mobiles », Free lançait Ă  nouveau l’assaut, cette fois-ci contre Orange. Aussi quelle ne fut pas alors notre surprise ce matin en dĂ©couvrant la nouvelle offre du quatriĂšme opĂ©rateur. BaptisĂ©e Flex, celle-ci propose au client « d’acquĂ©rir un tĂ©lĂ©phone en Ă©talant son prix sans aucun frais, grĂące Ă  la location avec option d’achat » assorti d’un forfait Free.

    Dans le dĂ©tail, Free propose cĂŽte Ă  cĂŽte ses forfaits habituels sans engagement, avec un smartphone dont « les mensualitĂ©s du forfait sont distinctes de celles du mobile FlexibilitĂ© Â» et Ă©talĂ© sans frais sur 24 mois. Et si le client souhaite quitter Free avant terme, il peut soit rĂ©gler les mensualitĂ©s restantes et l’option d’achat, soit restituer son mobile.

    Attendez une minute
 Ne s’agit-il pas d’un « paiement Ă©talĂ© du prix de tĂ©lĂ©phones dans le cadre de forfaits mobiles Â» ? L’opĂ©rateur s’en sort ici en distinguant le paiement du forfait et les mensualitĂ©s du terminal et en qualifiant son offre de location avec option d'achat... Mais cet argument ressemble plus Ă  un tour de passe-passe : cette nouvelle offre a tout l'air d'ĂȘtre du mobile subventionnĂ©.

  • Free ajoute la 5G Ă  ses forfaits... sans surcoĂ»t

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    L'opérateur vient à nouveau jouer les trublions du secteur des télécoms en annonçant ses propres forfaits 5G, qui consistent en une mise à niveau de ses offres existantes, ni plus ni moins. Le tout sans surcoût pour l'abonné. Free assure en outre avoir activé 5 255 sites et couvrir ce faisant 40% de la population.

    La 5G semble se déployer bien plus vite que prévu. En dépit de l'hostilité d'une partie de la population à l'encontre de la nouvelle norme des réseaux cellulaires, Free vient encore une fois de jeter un pavé dans la mare. Non pas que les offres 5G dédiées d'Orange ou de SFR soient honteusement onéreuses, mais le dernier entrant du marché mobile annonce aujourd'hui ses forfaits 5G. A savoir une mise à niveau de ses offres existantes sans en augmenter le tarif pour l'utilisateur final.

    Ainsi, l'opérateur propose toujours 150 Go de données par mois dans son offre à 19,99 euros, tandis que les abonnés Freebox bénéficieront également de la 5G dans les forfaits à 9,99 et 15,99 euros par mois, ce dernier comprenant la data en illimitée. Ces offres sont accessibles dÚs aujourd'hui. L'ensemble est toujours sans engagement mais on attendra d'avoir les fiches d'information détaillées pour voir si, en petits caractÚres, Free ne réserve pas quelques surprises à ses clients (on pensera notamment à l'usage raisonnable).

    Petit futé

    Free n'Ă©nonce pas dans son communiquĂ© les dĂ©bits que la 5G permettra Ă  ses abonnĂ©s d'atteindre, mais il assure ĂȘtre aujourd'hui le "plus grand rĂ©seau mobile 5G en France". Il revendique en effet 5255 sites actifs couvrant prĂšs de 40% de la population aussi bien en zones urbaines que rurales. Surprenant sachant que l'Arcep vient tout juste de clore la procĂ©dure d'attribution, mais Free ne s'appuie pas seulement sur la bande 3,5 GHz mise aux enchĂšres mais aussi sur les frĂ©quences de la bande 700 MHz. Petit futĂ© !
    L'ANFR elle-mĂȘme expliquait en juillet dernier que "la 5G elle aussi pourra se dĂ©ployer, le moment venu, dans des bandes plus basses dĂšs que les conditions techniques d’utilisation des frĂ©quences le permettront. Or, pour la bande 700 MHz, ces conditions sont dĂ©jĂ  rĂ©unies ! Et, comme la 4G y est peu dĂ©ployĂ©e, la 5G peut s’y inviter, en France comme ailleurs".

    Free exploitĂ© donc plein pot cette opportunitĂ©, ajoutant dans son communiquĂ© que ces frĂ©quences permettent "une large couverture et un bon signal Ă  l’intĂ©rieur des immeubles". Quant Ă  la bande des 3,5 GHz, dont Free dĂ©tient 70 MHz, il indique qu'elle permet "d’augmenter considĂ©rablement les dĂ©bits, jusqu’à trois X plus rapides que la 4G". Faut-il en dĂ©duire que les 700 MHz ne permettent pas cette accĂ©lĂ©ration et, qu'en l'Ă©tat, le rĂ©seau de Free est bien loin d'ĂȘtre 5G ? Il faudra attendre les premiers retours sur les dĂ©bits pour en avoir le cƓur net.

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  • Free Flex : l’UFC Que-Choisir appelle Ă  la vigilance

    Au dĂ©but du mois, Free Mobile lançait une toute nouvelle offre de location (avec option d’achat) de mobile. Nous n’avons pas Ă©tĂ© les seuls Ă  tiquer puisque l’association de dĂ©fense des consommateurs UFC Que-Choisir tire la sonnette d’alarme quant Ă  plusieurs risques que prĂ©sente cette offre ĂŽ combien allĂ©chante.

  • Free lance son offre pour les entreprises

    Attendues de longue date, les offres professionnelles de l’entreprise de Xavier Niel pour les pros ont Ă©tĂ© annoncĂ©es ce matin. Au menu, de la fibre, de la 5G sans engagement, et une Freebox dĂ©diĂ©e. 

    Il serait erronĂ© de penser qu’Iliad n’est pas dĂ©jĂ  prĂ©sent sur le marchĂ© entreprise. Par le biais de sa filiale Scaleway, le groupe de Xavier Niel fournit hĂ©bergement et services cloud aux professionnels. Mais, du cĂŽtĂ© des tĂ©lĂ©coms, Free est absent d’un marchĂ© B2B trustĂ© par Orange, et dans une moindre mesure SFR, tandis que Bouygues et des opĂ©rateurs alternatifs tentent de s’y faire une place. 

    Toutefois, Free nous a habituĂ© aux coups d’éclat, en se lançant sur le marchĂ© mobile en France notamment, et son arrivĂ©e sur le marchĂ© entreprise, annoncĂ©e par Thomas Reynaud, le directeur gĂ©nĂ©ral d’Iliad, en septembre, promettait de rebattre les cartes. Reste dĂ©sormais Ă  voir si l’offre entreprise dĂ©voilĂ©e par l’opĂ©rateur ce matin saura convaincre. 

    Epon

    Voici donc la Freebox Pro 10G Epon, une box fibre qui utilisera un rĂ©seau point Ă  point diffĂ©rent de la fibre grand public de Free, puisque celui-ci repose sur les infrastructures d’Iliad ainsi que celles de Jaguar Network. La Freebox est fournie avec un rĂ©pĂ©teur 4G, en cas de dĂ©faillance du rĂ©seau fibre.

    L’Epon est surtout prĂ©vue pour ĂȘtre installĂ©e sur un rack. CĂŽtĂ© spĂ©cifications techniques, elle fonctionne en WiFi 5, avec une sĂ©curitĂ© WP1-3 et la promesse de dĂ©bits atteignant 7 Gbits descendant et 1 Gbits montant. La box embarque en outre une fonction NAS de 200 Go et intĂšgre un VPN. Enfin, son OS est issu de la Freebox Delta. Free promet une durĂ©e de vie de 10 ans et a dotĂ© sa box d’un systĂšme dopĂ© Ă  l’IA pour l’autodiagnostic, appuyĂ© par un support dĂ©diĂ©, un service client 7j/7 8h-20h et un engagement de rĂ©ponse en moins de 8h.

    Mobile et prix bas

    Free oblige, le mobile n’est pas oubliĂ© : l’opĂ©rateur lance une offre mobile pour les pros, similaire Ă  ce qu’il propose au grand public, mais avec la garantie de service Entreprise en plus, 150 Go de data en France mĂ©tropolitaine, appels, SMS et MMS illimitĂ©s, 25 Go en roaming dans 70 destinations/ 

    CÎté tarifs, Iliad propose son offre fixe à à 39,99 euros/mois la premiÚre année puis 49,99 euros, avec un forfait mobile inclus. Le forfait mobile seul coûte 19,99 euros par mois, 9,99 euros pour les abonnés fixes qui voudraient ouvrir des lignes supplémentaires.

  • Free rĂ©clame 1,5 milliard d’euros Ă  Orange et Ă  Bouygues

    L’affaire des mobiles subventionnĂ©s continue d’envenimer les relations entre Free et les trois autres opĂ©rateurs. Trois ans aprĂšs sa victoire en cassation contre SFR, le trublion rĂ©clame dĂ©sormais 790 millions d’euros Ă  Orange et 722 Ă  Bouygues.

    Les mobiles subventionnĂ©s, Ă  savoir les tĂ©lĂ©phones Ă  prix rĂ©duits contre engagement et rĂ©engagement chez l’opĂ©rateur, ont toujours Ă©tĂ© le cheval de bataille de Free. Et peu importe que les offres sans engagement dominent 80% du marchĂ© aujourd’hui, contre moins de 25% en 2011, l’entreprise de Xavier Niel n’en dĂ©mord pas.

    Elle avait sonnĂ© la charge en 2012 contre SFR, obtenant la victoire devant la Cour de Cassation en 2018. Le juge estimait en effet que le mobile subventionnĂ© relevait du crĂ©dit Ă  la consommation et que SFR est tenu d’appliquer « les dispositions du code de la consommation s’imposant au professionnel qui accorde Ă  ses clients une facilitĂ© de paiement ».

    Pour Free, cet arrĂȘt « rend donc impossible, sans le respect des rĂšgles du crĂ©dit Ă  la consommation, le paiement Ă©talĂ© du prix de tĂ©lĂ©phones dans le cadre de forfaits mobiles ». L’opĂ©rateur assurait que la dĂ©cision de la cour « pourrait rendre nuls certains forfaits avec les consĂ©quences qui en dĂ©coulent ». Dont acte, selon L’Express : Free rĂ©clame dĂ©sormais 790 millions d'euros Ă  Orange, prĂ©judice estimĂ© en fin d’annĂ©e derniĂšre suite Ă  la saisine du Tribunal de Commerce de Paris en 2018.

    Vers un loi contre les mobiles subventionnés

    De mĂȘme, Bouygues se voit exiger le rĂšglement de 722 millions d'euros, contre 619 millions prĂ©cĂ©demment. Toutefois ce dernier renĂącle et accuse Free d’abus de droit et de dĂ©nigrement, rĂ©clamant pour sa part 1,5 million de dommages et intĂ©rĂȘts au passage. En effet, aux yeux de Bouygues, la dĂ©cision de la Cour de Cassation s’appliquait Ă  une offre spĂ©cifique de SFR, et non Ă  l’ensemble du marchĂ©.

    D’autant que la loi pourrait prochainement changer. Lors de son audition par le SĂ©nat la semaine derniĂšre, Laure de La RaudiĂšre a indiquĂ© avoir Ă©tĂ© saisie par le gouvernement, en l’occurrence la ministre de la Transition Ă©cologique Barbara Pompili et le secrĂ©taire d’État au NumĂ©rique CĂ©dric O. Elle entend Ă©tudier la question, ce qui pourrait in fine aboutir Ă  une loi sur les pratiques commerciales des opĂ©rateurs et « leurs impacts sur la durĂ©e de vie des terminaux », le subventionnement Ă©tant susceptible d’entraĂźner un renouvellement plus frĂ©quent des terminaux.

  • Free et Orange prolongent leur accord d’itinĂ©rance

    Le dernier arrivĂ©e sur le marchĂ© des tĂ©lĂ©coms mobiles a obtenu de l’Arcep de prolonger l’accord d’itinĂ©rance en vigueur depuis 2011 sur les rĂ©seaux 2G et 3G de l’opĂ©rateur historique. Celui-ci devait prendre fin au 31 dĂ©cembre 2020 mais les arguments de Free ont fait mouche. L’itinĂ©rance peut donc se poursuivre jusqu’à fin 2022, au grand dam des autres opĂ©rateurs.   Depuis son arrivĂ©e sur le marchĂ© du mobile, Free utilise les rĂ©seaux 2G et 3G d’Orange dans le cadre d’un accord d’itinĂ©rance permettant au trublion des tĂ©lĂ©com de proposer ses services sur le rĂ©seau de l’opĂ©rateur historique. Leurs concurrents s’étaient Ă©levĂ©s contre cet accord perturbant la concurrence, SFR allant jusqu’à saisir la Commission europĂ©enne en 2012.
    En 2015, l’Arcep elle-mĂȘme commençait Ă  montrer les muscles, son patron SĂ©bastien Soriano craignant que “l'itinĂ©rance se transforme en drogue de substitution” tandis que Free assurait prĂ©parer la fin de l’accord, l’opĂ©rateur estimant son rĂ©seau suffisamment solide. Un an plus tard, un plan de sortie est mis en place, “permettant l’extinction progressive de l’itinĂ©rance par rĂ©duction des dĂ©bits jusqu’au 31 dĂ©cembre 2020”.

    Fin au 31 dĂ©cembre 2022 

    Mais voici que l’Arcep nous apprend qu’en fĂ©vrier dernier lui a Ă©tĂ© transmis un avenant au contrat prolongeant celui-ci de deux ans. En effet, pour Free Mobile, la situation a changĂ© depuis 2016 : entre l’accord de mutualisation de Bouygues et SFR et les obligations du New Deal mobile, l’opĂ©rateur se dit dans l’impossibilitĂ© “ de rattraper le standard de couverture du marchĂ© qui a nettement augmentĂ©â€. De mĂȘme, il dĂ©plore un “nombre d’abonnĂ©s 2G « en attrition lente »" et “l’impossibilitĂ© pour Free Mobile de dĂ©ployer un rĂ©seau 2G Ă  court-terme en raison du manque de frĂ©quences”.   Les arguments ont fait mouche auprĂšs de l’Arcep, qui consent Ă  ce que l’accord soit prolongĂ© de deux ans. Ce qui ne manquera pas de dĂ©plaire aux dĂ©tracteurs de cet accord, aussi bien Bouygues Telecom et SFR que les opĂ©rateurs alternatifs, qui accusent Free Mobile de ne pas suffisamment investir dans ses rĂ©seaux 2G et 3G, faussant le jeu de la concurrence entre les opĂ©rateurs.
  • L'Arcep recadre SFR sur la mutualisation de la fibre

    Saisi par Bouygues, puis par Free, le gendarme des tĂ©lĂ©coms rappelle Ă  l'ordre l'opĂ©rateur au carrĂ© rouge sur les conditions d'accĂšs Ă  son rĂ©seau FttH en zone AMII. Ses concurrents reprochaient Ă  SFR d'augmenter arbitrairement ses tarifs en dehors des clous prĂ©vus par les contrats de mutualisation. 

    En fĂ©vrier dernier, SFR a augmentĂ© de prĂšs de 10% le prix d'accĂšs Ă  la partie terminale de ses lignes FttH, portant ses tarifs Ă  un prix nettement supĂ©rieur Ă  ceux d'Orange. Bouygues Telecom a saisi en fin d'annĂ©e derniĂšre l'Arcep, obtenant du rĂ©gulateur l'annulation de cette hausse tarifaire. Puis, en juillet, c'Ă©tait au tour de Free d'en appeler au gendarme des tĂ©lĂ©coms. 

    La filiale d'Iliad demandait que l'Arcep prĂ©cise les conditions d'accĂšs au cofinancement du rĂ©seaux FttH de SFR, notamment l'encadrement des prix que l'opĂ©rateur d'infrastructure fait flamber en zones AMII et AMEL. Rappelons qu'en 2008 l'État a approuvĂ© le principe de mutualisation de la partie terminale des rĂ©seaux FttH, permettant sous contrĂŽle de l'Arcep aux opĂ©rateurs d'accĂ©der aux infrastructures rĂ©seaux dĂ©ployĂ©s par d'autres, contre rĂ©munĂ©ration. "La rĂ©gulation mise en place par l'Arcep prĂ©voit en particulier que les opĂ©rateurs commerciaux peuvent cofinancer tout rĂ©seau FttH dĂ©ployĂ© par les opĂ©rateurs d'infrastructures, qui leur concĂšdent, en contrepartie, des droits d'usage pĂ©renne"rappelle l'Arcep.

    SFR recadré, encore

    Or Free, qui souhaite participer au cofinancement des rĂ©seaux FttH de SFR dans les zones moins denses d’initiative privĂ©e et publique, s'alarme des pratiques de son concurrent. Et l'Arcep donne raison au trublion des tĂ©lĂ©coms. Le rĂ©gulateur considĂšre ainsi que, sur le caractĂšre pĂ©renne des droits d’usage, les principes de transparence et de prĂ©visibilitĂ©, SFR devait procĂ©der par voie contractuelle dĂšs lors qu'il entend augmenter ses tarifs d'accĂšs, de sorte "qu’au-delĂ  d’un seuil Ă  dĂ©finir par le contrat, l’évolution tarifaire envisagĂ©e fasse l’objet d’un avenant nĂ©gociĂ© de bonne foi entre les parties".

    Sur l'augmentation des tarifs en elle-mĂȘme, "SFR FTTH n’a de son cĂŽtĂ© pas produit d’élĂ©ments spĂ©cifiques permettant d’apprĂ©hender ses coĂ»ts" explique le gendarme des tĂ©lĂ©coms, qui estime que les demandes de Free sont "justifiĂ©es et proportionnĂ©es". L'opĂ©rateur de Patrick Drahi se voit ainsi imposer de mettre ses tarifs en conformitĂ©, soit "un tarif de cofinancement ab initio par ligne ne dĂ©passant pas 513,6 € et une redevance mensuelle par ligne ne dĂ©passant pas 5,12 € pour un cofinancement Ă  hauteur de 20 %". Un tarif valant pour les zones AMII, que SFR est en outre invitĂ© Ă  appliquer en zone AMEL (Appel Ă  manifestation d’engagements locaux).

  • La 5G pourrait ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  Paris « dans les prochaines semaines »

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    Une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» - signĂ©e par les opĂ©rateurs Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR - va ĂȘtre proposĂ©e au Conseil de Paris dans le courant du mois de mars et ouvre la voie Ă  une commercialisation prochaine.

    La France a donc pris le tournant de l’innovation, comme l’indiquait le PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron Ă  un parterre d’une centaine d’entrepreneurs de la French Tech, en septembre dernier, se voulant rassurant face aux retards pris face aux autres pays occidentaux dans la course au dĂ©ploiement de la 5G. Une nouvelle Ă©tape vient donc d’ĂȘtre franchie.

    La municipalitĂ© de Paris a trouvĂ© un accord sur la rĂ©daction d’une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» avec les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques (Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR) visant Ă  dĂ©ployer la 5G Ă  Paris « dans les prochaines semaines Â»,a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ©, La charte sera soumise au Conseil de Paris du mois de mars.

    Engagements

    Les engagements pris par les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques sont issus de la confĂ©rence citoyenne mĂ©tropolitaine sur la 5G (voir ses recommandations dans le PDF ci-dessous) et couvrent les domaines du respect de l’environnement, de la vie privĂ©e et des donnĂ©es personnelles ainsi que de la transparence Ă©nergĂ©tique. La municipalitĂ© de Paris va Ă©galement mettre en place un observatoire de la tĂ©lĂ©phonie mobile.

    La bataille pour la 5G s’intensifie depuis quelques mois. Paris intra-muros rejoint d’autres grandes villes françaises dont le dĂ©ploiement a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approuvĂ© – non sans quelques rĂ©ticences - comme Lyon, Bordeaux, Monaco ou encore la proche banlieue parisienne comme Montreuil, Aubervilliers, Nanterre ou Boulogne-Billancourt. Le 1er fĂ©vrier, Qualcomm a ouvert un centre de R&D sur la 5G, Ă  Lannion, pour « travailler sur le dĂ©ploiement de la 5G ».

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    Rapport final de la conférence citoyenne métropolitaine sur la 5G des 21, 28 novembre et 5 décembre 2020.

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    Conférence citoyenne 5 G - rapport final.-VFinale3_11-12-2020-2

    Les 21 recommandations présentées au Conseil de Paris.

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  • OPA d’Iliad sur Play, le premier opĂ©rateur polonais

    La maison-mĂšre de Free lance une opĂ©ration de rachat de l’intĂ©gralitĂ© du capital de l’opĂ©rateur polonais Play, pour un montant maximal de 2,2 milliards d’euros. Play est le premier acteur sur le marchĂ© mobile polonais, et le dernier entrant. Il compte 15 millions d’abonnĂ©s.  Qu’il est loin le temps oĂč Iliad disait se contenter de la France et de l’Italie. PrĂ©sent dans la botte depuis 2018 et propriĂ©taire d’une part minoritaire du capital de l’Irlandais Eir, l’opĂ©rateur français semblait vouloir limiter ses aventures Ă  l’international. Mais ça, c’était avant. L’opportunitĂ© d’un rachat de Play, premier opĂ©rateur mobile polonais, s’est prĂ©sentĂ©e et Xavier Niel a bondi sur l’occasion.  Dans un communiquĂ©, l’opĂ©rateur français explique que “Iliad et Play partagent une histoire de rĂ©ussite semblable”. Tous deux ont en effet la rĂ©putation d’ĂȘtre les trublions sur leurs marchĂ©s mobiles respectifs. Comme Free, Play a Ă©tĂ© le dernier Ă  entrer sur le marchĂ© polonais en 2007 et par sa politique de prix cassĂ©s s’est propulsĂ© en une dĂ©cennie en tĂȘte du classement avec 15 millions d’abonnĂ©s.  Pour Iliad, c’est donc une OPA Ă  2,2 milliards d’euros qui se profile. “Iliad a dans ce cadre conclu un accord contraignant relatif Ă  l’acquisition d’un bloc de contrĂŽle de 40% auprĂšs des deux actionnaires de rĂ©fĂ©rence de la sociĂ©tĂ© au mĂȘme prix unitaire (soit 39 zlotys par action[8,7 euros ndlr]) lui confĂ©rant la majoritĂ© des siĂšges au conseil d’administration de Play” explique la maison-mĂšre de Free. L’opĂ©ration doit s’achever le 25 novembre et sera financĂ©e en cash par la trĂ©sorerie disponible d’Iliad et de la dette. 

    6Ăšme opĂ©rateur europĂ©en 

    Play est un morceau de choix pour Iliad. L’opĂ©rateur polonais reprĂ©sente, avec ses 15 millions d’abonnĂ©s, 29% du marchĂ© mobile polonais. Il affiche sur les 12 derniers mois un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros et un excĂ©dent brut d’exploitation de 523 millions d’euros. “L’expertise et l’expĂ©rience d’iliad permettront d’accompagner la croissance de Play sur le marchĂ© Mobile et de faciliter son entrĂ©e sur le marchĂ© du Fixe” explique aussi le groupe. “Iliad pourra Ă©galement contribuer Ă  l’accĂ©lĂ©ration de la distribution digitale des offres Play”. Notons que le prĂ©sident de son Management Board n’est nul autre que Jean-Marc Harion, ancien d’Orange et ex-patron de Mobistar. “Cette belle opĂ©ration industrielle constitue un nouveau relais de croissance pour le Groupe Iliad et lui donne accĂšs Ă  un des marchĂ©s TĂ©lĂ©coms Ă  fort potentiel en Europe. La mise en commun des savoir-faire des Ă©quipes de Play et d’iliad va venir renforcer les fondamentaux du Groupe iliad, en combinant croissance et innovation. GrĂące Ă  cette opĂ©ration, iliad devient le 6Ăšme Groupe tĂ©lĂ©com europĂ©en” explique Thomas Reynaud, Directeur GĂ©nĂ©ral d’iliad.
  • Xavier Niel sort Iliad de la bourse

    Coup de tonnerre ce matin sur la place de Paris : Xavier Niel vient d’annoncer son intention de racheter le capital d’Iliad de sorte Ă  faire sortir son groupe de bourse, oĂč il est entrĂ© en 2004. Et pour ce faire, le crĂ©ateur de Free met les moyens : 182 euros par action, un bonus de 61% pour les actionnaires qui vendront leurs parts.