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  • Alain Soral, les Black Bloc, GĂ©nĂ©ration Identitaire : ces Français que Facebook classe "dangereux"

    Dans un document de 100 pages révélé par The Intercept, Facebook tient une liste secrÚte regroupant prÚs de 4000 personnes, groupes et organisations qualifiés de dangereux et dont toute mention est proscrite. Parmi eux figurent Alain Soral, Hervé Tyssen, Génération Identitaire ou les Black Bloc, entre autres.

  • AprĂšs la perte de noms de domaine, Proofpoint poursuit Facebook

    Facebook a dĂ©cidĂ© en novembre de rĂ©cupĂ©rer des noms de domaine semblables aux siens, afin d’éviter une utilisation de fcebook et autres instragrarn. Mais cinq de ces domaines Ă©taient utilisĂ©s par Proofpoint, qui a dĂ©posĂ© une plainte contre Facebook.

    Cette histoire Ă  dormir debout commence en novembre dernier. Facebook demande au WIPO (World Intellectual Property Organisation) de rĂ©cupĂ©rer une poignĂ©e de “lookalike”, des noms de domaine similaires aux siens. Il s’agit pour le rĂ©seau social d’éliminer des nuisibles qui exploitent la proximitĂ© orthographiques de ces domaines avec ceux lĂ©gitimes du gĂ©ant Ă  des fins malveillantes. Rien d’extraordinaire ici : les grands groupes tels que Microsoft, Google et Facebook sont coutumiers de ce genre d’opĂ©rations de rĂ©cupĂ©ration de noms de domaine. 

    Le rĂ©seau social a donc exigĂ©, via une UDRP (Uniform Domain-Name Dispute-Resolution) du registrar Namecheap qu’il lui rende plusieurs noms de domaine imitant ceux de Facebook et d’Instagram. Fin janvier, le Centre de mĂ©diation et d’arbitrage du WIPO ordonne au registrar de s’exĂ©cuter : il doit transfĂ©rer ces noms de domaine Ă  Facebook. Or, parmi eux, [...]

  • Business Suite: Instagram, Messenger et Facebook dans une mĂȘme interface

    L’entreprise de Mark Zuckerberg lance dĂšs aujourd’hui une toute nouvelle fonction Ă  l’attention des PME. Facebook Business Suite ne propose guĂšre de nouvelles fonctionnalitĂ©s, mais unifie dans une mĂȘme interface les comptes Facebook, Messenger et Instagram des entreprises. 

    Depuis le temps que l’on en parle ! L’unification des Facebook, Instagram et Messenger arrive, mais pas par oĂč on l’attendait. Le gĂ©ant a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  renforcer les liens ici entre son rĂ©seau social et Instagram, lĂ  entre la messagerie d’Instagram et Messenger. Mais il s’était jusqu’à prĂ©sent retenu d’unifier ses trois applications dans une seule interface. C’est dĂ©sormais chose faite, mais uniquement pour les PME. 

    Facebook annonce en effet le lancement d’une nouvelle offre baptisĂ©e Facebook Business Suite. Celle-ci permet par le biais d’une seule et mĂȘme interface de gĂ©rer de maniĂšre centralisĂ©e des pages et des profils, peu importe qu’ils viennent de Facebook, de Messenger ou d’Instagram. 

    Une interface pour les unir tous

    Ainsi, cette Business Suite permet de publier simultanément sur Facebook et Instagram, de gérer messages, notifications et alertes provenant des trois applications et de visualiser les campagnes depuis un seul lieu. Et si la plupart de ces fonctionnalités existaient déjà par le biais de Pages Manager pour surveiller les notifications et les messages sur Messenger, Facebook et Instagram programmer la publication simultanément sur la plateforme de partage de photos et sur le réseau social, le géant pousse un peu plus la centralisation avec sa Business Suite.

    Cette derniĂšre est disponible dĂšs Ă  prĂ©sent pour les TPE et PME partout dans le monde, Ă  en croire Facebook, bien qu’il ne prĂ©cise pas dans l’immĂ©diat comment y accĂ©der et que nous n’y soyons pas parvenus (mais nous ne dĂ©sespĂ©rons pas). Il ne communique pas non plus sur les modalitĂ©s de cette offre, sinon qu’elle sera disponible pour toutes les entreprises l’annĂ©e prochaine.

  • Cambria, Nazare : Meta « tease » le futur de l’AR/VR

    Cambria sera un casque de VR haut de gamme qui devrait voir le jour l’annĂ©e prochaine. Pour Nazare, premier dispositif complet de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e intĂ©grĂ© Ă  des lunettes classiques, il faudra attendre quelques annĂ©es.

  • DĂ©bordements Ă  Washington : Les rĂ©seaux sociaux responsables ?

    Si le prĂ©sident des États-Unis, par sa rhĂ©torique conspirationniste et ses attaques rĂ©pĂ©tĂ©es contre la lĂ©gitimitĂ© de l’élection amĂ©ricaine, a une grande responsabilitĂ© dans les dĂ©bordements des manifestants – pour beaucoup ses supporters – Ă  Washington, qu'en est-il des gĂ©ants du Net qui ne manquent pas de le condamner ?

    Les rĂ©seaux sociaux ont-ils une part de responsabilitĂ© dans l’invasion du Capitole, Ă  Washington le 6 janvier 2021, par des manifestants – pour l’écrasante majoritĂ© d’entre eux – Pro-Trump ?

    C’est ce que pointent du doigt plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, Ă©voquant une campagne de rassemblement largement permise et organisĂ©e via Twitter, Facebook ou YouTube mais aussi plusieurs rĂ©seaux sociaux d’extrĂȘme droite comme Parler ou Qanon, alors mĂȘme que Facebook, Twitter, Instagram ont dĂ©cidĂ© de suspendre l’activitĂ© des comptes de Donald Trump Ă  la suite des dĂ©bordements.

    « Nous voyons un important volume [d’une violente] rhĂ©torique en ligne. Et nous voyons cette rhĂ©torique - alimentĂ©e par les suspicions de fraudes Ă©lectorales de Donald Trump – Ă  travers l’ensemble des rĂ©seaux sociaux Â», a indiquĂ© Daniel Jones, prĂ©sident de l’organisation Advance Democracy, auprĂšs de USA Today.

    Sur certains des réseaux sociaux et sites les plus acquis à Donald Trump comme TheDonald.win, 80 % des messages appelaient à la violence, rappelle USA Today.

    Peu de contrĂŽle

    Alors mĂȘme que certains rĂ©seaux sociaux ont pris des mesures contre la rhĂ©torique conspirationniste de Trump, comme la suppression de toute vidĂ©o remettant en cause l’issue de l’élection par YouTube en dĂ©cembre ou l’inscription d’une mention d’alerte sur Twitter, pour maintenir la vĂ©ritĂ©, certains journalistes s’interrogent sur le peu de contrĂŽle pratiquĂ© par ces entreprises.

    « Quelle vĂ©ritĂ© ? Celle objective de la dĂ©faite de Trump lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2020 ? Ou celle, rĂ©alitĂ© alternative, trop longtemps soutenue par Twitter, Facebook, Youtube et autres ? Â», Ă©crit Ryan Mac, journaliste chez BuzzFeed, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet de Trump oĂč celui-ci demandait que « les États-Unis demandent la vĂ©ritĂ© Â» aprĂšs les rĂ©sultats de l’élection.

    Twitter et Facebook ont rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© au cƓur de controverses quant Ă  leur gestion des donnĂ©es des utilisateurs et aux dangers de leur service face Ă  une population n’étant soumise qu’à des informations traitĂ©es pour satisfaire et confirmer leurs opinions et vision du monde.

  • Des changements annoncĂ©s pour Facebook et Instagram

    Nick Clegg a promis moins de politique sur Facebook ainsi que de nouvelles mesures pour protĂ©ger les adolescents sur Instagram. 

  • Des OuĂŻghours ciblĂ©s par des hackers chinois sur Facebook

    Le rĂ©seau social a rĂ©vĂ©lĂ© que des groupes de hackers chinois se servaient de faux comptes Facebook pour espionner 500 OuĂŻghours. La plupart des attaques avaient lieu sur d’autres sites infectĂ©s par des malwares.

    DĂ©jĂ  la cible de Huawei, accusĂ© par le Washington Post d’installer des applications de reconnaissance faciale, les OuĂŻghours sont Ă©galement surveillĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux occidentaux.

    Des centaines de membres de la communautĂ© des OuĂŻghours sont la cible de hackers chinois qui les piĂ©geaient par l’intermĂ©diaire de faux comptes sur le rĂ©seau social, a rĂ©vĂ©lĂ© Facebook mercredi dans un communiquĂ© de presse, sans pour autant pouvoir les rattacher Ă  un État en particulier.

    "Nous voyons des liens clairs avec les entreprises et les emplacements gĂ©ographiques de cette activitĂ©, mais nous ne pouvons pas formellement prouver qui est derriĂšre cette opĂ©ration", a prĂ©cisĂ© lors d'une confĂ©rence de presse Nathaniel Gleicher, le responsable des rĂšglements sur la sĂ©curitĂ© de Facebook, et citĂ© par l’AFP.

    500 personnes auraient Ă©tĂ© ciblĂ©es, en majoritĂ© des personnes exilĂ©es en Turquie, au Kazakhstan, aux États-Unis, en Syrie, en Turquie ou encore au Canada, par un groupe de hackers connu sous les noms de « Evil Eye », « Earth Empusa Â» ou encore "Poison Carp".

    Faux comptes Facebook

    Le groupe de hackers a utilisĂ© Facebook pour se prĂ©senter sous de faux comptes d’activistes, journalistes, Ă©tudiants ou sympathisants de la communautĂ© pour gagner leur confiance avant de les rediriger vers des sites prenant l’apparence de sites populaires au sein de la communautĂ© ouĂŻghour et compromis par deux malwares Android appelĂ©s ActionSpy ou PluginPhantom.

    L’équipe de cybersĂ©curitĂ© de Facebook a retracĂ© l’origine des malwares et conclu qu’ils provenaient de deux entreprises chinoises appelĂ©es Beijing Best United Technology Co. et Dalian 9Rush Technologies Co.

    "Ces entreprises chinoises font probablement partie d’un large rĂ©seau de vendeurs trĂšs difficiles Ă  identifier», a ajoutĂ© Facebook dans son communiquĂ©. L’entreprise a indiquĂ© avoir blacklistĂ© les noms de domaines, fermĂ© les comptes et informĂ© les personnes concernĂ©es.

  • Des OuĂŻghours ciblĂ©s par des hackers chinois sur Facebook

  • Des rĂ©sultats financiers confortables pour les GAFAM

    Microsoft, Alphabet, Facebook ou encore Apple ont publiĂ© leurs rĂ©sultats financiers du premier trimestre de l’annĂ©e, toujours marquĂ©s par de confortables bĂ©nĂ©fices.

    Qu’importe la crise, la santĂ© financiĂšre des plus gros acteurs de la Big Tech continue d'ĂȘtre Ă©clatante.

    Facebook, Google, Alphabet ou encore Apple ont tous affichĂ© des rĂ©sultats financiers en hausse par rapport Ă  l’annĂ©e 2020, selon les chiffres communiquĂ©s par chaque entreprise, jeudi 29 avril. Le meilleur Ă©lĂšve s’appelle Apple.

    L’entreprise de Tim Cook a annoncĂ© 89 milliards de dollars de revenus au 2Ăšme trimestre 2021, un record sur ce trimestre et une augmentation de 53 % par rapport Ă  2020. L’entreprise affiche 23 milliards de dollars de bĂ©nĂ©fices Ă  1,40 dollar l’action, portĂ©e par 70 % de hausse de ses ventes d’iPhone, Ipad et Mac. L’ensemble des rĂ©sultats est disponible ici.

    Alphabet aussi a de quoi sourire. La firme de Mountain View a dĂ©voilĂ© un chiffre d’affaires trimestriel de plus de 55 milliards de dollars (en hausse de 24%), portĂ© par des recettes publicitaires de l’ordre de 45 milliards de dollars et en hausse de 33 % et un moteur de recherche toujours plus puissant et rĂ©munĂ©rateur (31,88 milliards de dollars pour Google Search).

    L’entreprise a dĂ©gagĂ© quelque 18 milliards de bĂ©nĂ©fices Ă  26 dollars l’action, bien au-delĂ  des prĂ©visions des analystes financiers qui le voyait autour des 15 Ă  19 dollars.

    Des concurrents pas en reste

    MĂȘme constat pour Microsoft qui a dĂ©gagĂ© 41,77 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 19 % par rapport au premier trimestre de 2020, et un bĂ©nĂ©fice net de 15,5 milliards de dollars. Dans le dĂ©tail, les revenus de son secteur "Productivity and Business Processes" - qui regroupe les produits Office ou encore LinkedIn - ont dĂ©gagĂ© 13,4 milliards de dollars tandis que la filiĂšre Cloud a affichĂ© 16,7 milliards de dollars, en hausse de 34 %. Les rĂ©sultats sont disponibles ici.

    Chez Facebook, les comptes sont Ă©galement au vert avec 26 milliards de chiffre d’affaires au premier trimestre, en hausse de 48 % par rapport Ă  2020. Lui aussi a vu le vent tourner durant la crise du coronavirus et l’intensification du commerce en ligne Ă  la faveur des multiples confinements. MarketPlace est le carrefour d’un milliard de visiteurs chaque mois.

    « Il va nous falloir plusieurs annĂ©es pour construire une plateforme de commerce en ligne tout Ă©quipĂ©e et accessible via nos diffĂ©rents services, mais je suis dĂ©terminĂ© Ă  ce que nous y arrivions », a indiquĂ© le fondateur et patron, Mark Zuckerberg, lors d'une confĂ©rence aux analystes et citĂ© par l’AFP.

    « Ce que nous avons observĂ© au cours de l’annĂ©e est une seconde vague de transformation digitale sur toutes les entreprises et toutes les industries Â», a notĂ© Satya Nadella, chef d’entreprise de Microsoft.

    Les résultats d'Amazon sont attendus plus tard dans la journée.

    Les chiffres d’affaires et les bĂ©nĂ©fices – pour quatre de ces entreprises - ne cessent de grimper depuis dix ans.

  • Donald Trump de retour sur les rĂ©seaux d’ici quelques mois

    Banni de nombreux rĂ©seaux sociaux Ă  la suite de plusieurs dĂ©clarations incendiaires, Donald Trump pourrait y revenir d’ici deux Ă  trois mois selon un proche conseiller. Mais sur son propre rĂ©seau.

    Quelques mois aprĂšs avoir vu l’ensemble de ses rĂ©seaux sociaux coupĂ© Ă  la suite de dĂ©clarations controversĂ©es lors des incidents autour du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier, ou sur le bon dĂ©roulement du processus de dĂ©compte des voix lors de l’élection prĂ©sidentielle, Donald Trump pourrait refaire surface trĂšs vite.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis Donald Trump pourrait revenir sur les rĂ©seaux sociaux dans les prochains mois a indiquĂ© Jason Miller, son stratĂ©giste en communication, sur le plateau de Fox News, ce 21 mars, dans une dĂ©claration jugĂ©e suffisamment sĂ©rieuse pour ĂȘtre reprise par l’ensemble de la presse amĂ©ricaine, agences de presse comprises.

    Mais ce retour ne devrait pas intervenir sur les réseaux sociaux traditionnels comme Twitter, Facebook ou Instagram
 mais sur le sien.

    Redéfinir les rÚgles du jeu

    « Je pense que nous reverrons Donald Trump sur les rĂ©seaux sociaux dans deux ou trois mois, sur sa propre plateforme Â», a-t-il dĂ©clarĂ© sur le plateau de #MediaBuzz, ajoutant que son retour « devrait complĂštement redĂ©finir les rĂšgles du jeu».

    Jason Miller a Ă©galement indiquĂ© que l’ancien prĂ©sident des États-Unis a Ă©tĂ© approchĂ© par plusieurs entreprises pour l’élaboration de ce nouveau rĂ©seau social, assurant que « des dizaines de millions Â» de personnes devraient ĂȘtre attirĂ©es par la plateforme.

    Bien que dĂ©fait par Joe Biden lors de la derniĂšre Ă©lection, Donald Trump demeure une personnalitĂ© trĂšs influente au sein du parti rĂ©publicain. Un rĂ©cent sondage pour CNBC montrait que 74 % des RĂ©publicains lui souhaitaient un avenir en politique lorsque 48 % voulait qu’il conserve la direction du parti.