Clubhouse

  • 3,8 milliards de numĂ©ros de Clubhouse dans la nature
 ou pas

    Un individu clame Ă  qui veut l’entendre (le lire surtout) qu’il dĂ©tient une base « secrĂšte Â» provenant de Clubhouse et contenant 3,8 milliards de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone. Mais pas de fuite, encore
 du data scrapping, toujours. Tirons notre chapeau Ă  celui qui a fait l’effort de gĂ©nĂ©rer des milliards de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones pour les comparer Ă  ceux des utilisateurs, via l’API de l’application.

  • 3,8 milliards de numĂ©ros de Clubhouse dans la nature
 ou pas

    Un individu clame Ă  qui veut l’entendre (le lire surtout) qu’il dĂ©tient une base « secrĂšte Â» provenant de Clubhouse et contenant 3,8 milliards de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone. Mais pas de fuite, encore
 du data scrapping, toujours. Tirons notre chapeau Ă  celui qui a fait l’effort de gĂ©nĂ©rer des milliards de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones pour les comparer Ă  ceux des utilisateurs, via l’API de l’application.

  • Clubhouse arrive sur Android, sa politique de confidentialitĂ© mise en cause

    Jusqu’à prĂ©sent disponible uniquement sur iOS, le rĂ©seau social se dĂ©ploie dĂ©sormais sur Android, d’abord aux États-Unis. L’application tente de mettre fin Ă  l’hĂ©morragie de nouveaux utilisateurs mais son manque d’intĂ©rĂȘt pour la confidentialitĂ© de leurs donnĂ©es risque de jouer en sa dĂ©faveur. 

    D’application star des iPhone, Clubhouse a perdu de sa superbe ces derniers mois. CopiĂ© par Facebook, Twitter, Slack ou encore Discord et en proie Ă  des problĂšmes techniques, le rĂ©seau social basĂ© sur les salons vocaux fait face Ă  une pĂ©nurie de nouveaux utilisateurs. De 9,5 millions de nouveaux inscrits en fĂ©vrier, ce nombre a chutĂ© Ă  3 millions en mars, puis 920 000 en avril. 

    Son arrivĂ©e sur Android lui permettra peut-ĂȘtre de remonter la pente. Clubhouse a en effet annoncĂ© son arrivĂ©e sur le systĂšme d’exploitation de Google, quand il Ă©tait auparavant uniquement prĂ©sent sur iOS. Le dĂ©ploiement se fera progressivement, d’abord aux États-Unis puis dans le reste du monde. 

    Mais encore faudra-t-il que Clubhouse  puisse convaincre le public de ses bonnes intentions, ce qui n’est pas chose acquise. En effet, depuis sa mise en lumiĂšre, l’application fait l’objet de salves de reproches des chercheurs et des dĂ©fenseurs de la vie privĂ©e, qui dĂ©noncent frĂ©quemment son manque de protection des donnĂ©es personnelles de ses utilisateurs. Et la rĂ©cente Ă©tude menĂ©e par Avira selon laquelle Clubhouse “ne respecte mĂȘme pas les principes fondamentaux des lois europĂ©ennes et contrevient Ă  la plupart des exigences lĂ©gales en matiĂšre de confidentialitĂ© et de donnĂ©es, et ce dĂšs que les utilisateurs commencent Ă  se servir de leur plateforme”, dixit le communiquĂ© de l’éditeur. 

    De nombreuses failles

    Avira met notamment en avant le fait que Clubhouse est particuliĂšrement exigeant en termes de permission, exigeant notamment d’obtenir l’accĂšs aux contacts de l’utilisateur. Pire encore, avec le Single Sign-on, l’application est en mesure d’avoir accĂšs aux contacts mais aussi aux contenus et autres informations personnelles issus du rĂ©seau social avec le compte duquel l’utilisateur s’est connectĂ© Ă  Clubhouse. 

    En outre, le service transfĂšre les donnĂ©es de ses utilisateurs vers les États-Unis, quand bien mĂȘme ceux-ci sont EuropĂ©ens. Et ce “sans base juridique valable”. A cela s’ajoute le fait que les communications ne sont pas chiffrĂ©es de bout en bout, puisque Ă  des fins de modĂ©ration Clubhouse “enregistre temporairement l’audio des salles lorsque celles-ci sont en cours”. Ce qui implique  logiquement que, pour pouvoir y accĂ©der, Clubhouse ne chiffre pas les enregistrements. 

    Enfin, ses conditions gĂ©nĂ©rales prĂ©cisent que l’application “recueille le contenu, les communications et d’autres informations fournies par vous, y compris lorsque vous crĂ©ez un compte, crĂ©ez ou partagez du contenu et envoyez des messages aux autres”. Et  ce n’est lĂ  que la face Ă©mergĂ©e de l’iceberg des donnĂ©es collectĂ©es par Clubhouse, Ă  en croire Avira. D’autant que l’application ne dĂ©taille pas Ă  quelles fins elle collecte ces donnĂ©es.

  • Clubhouse arrive sur Android, sa politique de confidentialitĂ© mise en cause

  • Clubhouse censurĂ© en Chine

    Des milliers de Chinois se rassemblaient depuis quelques semaines sur des tchats du nouveau rĂ©seau social pour discuter de sujets habituellement censurĂ©s. L’application est inaccessible depuis lundi soir. Un coup d'arrĂȘt malheureusement inĂ©luctable.

    Il n’aura pas fallu longtemps au gouvernement chinois pour prendre la pleine consĂ©quence des menaces que reprĂ©sente l’application Clubhouse comme moyen de contourner la censure. Et Clubhouse va dĂ©sormais rejoindre le rang des applications bannies du territoire, Ă  l’instar de Facebook ou Twitter.

    En ligne depuis 2020, Clubhouse est un nouveau type de rĂ©seau social sur invitation, basĂ© sur le partage de messages audios. Il a Ă©tĂ© rendu inaccessible aux Chinois dans la soirĂ©e du 8 fĂ©vrier, rapportent plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains alors que l’application Ă©tait devenue trĂšs populaire en Chine ces derniĂšres semaines.

    De nombreux utilisateurs ont indiquĂ© avoir des problĂšmes de connexion ou y accĂ©der via l’utilisation d’un VPN tandis que les recherches « Clubhouse Â» ont Ă©tĂ© censurĂ©es de Weibo, le Twitter chinois, rapporte le journal TechCrunch. L’application a Ă©tĂ© retirĂ©e de l’Apple Store en octobre dernier avait rĂ©vĂ©lĂ© le mĂȘme journal.

    Une libertĂ© d’expression bienvenue mais inĂ©vitablement censurĂ©e

    Depuis plusieurs semaines, Clubhouse Ă©tait devenu trĂšs populaire en Chine, oĂč des milliers de membres se rĂ©unissaient dans des tchats – plafonnĂ©s Ă  5000 personnes - pour discuter librement de sujets controversĂ©s comme la situation des OuĂŻghours ou des manifestations de la place Tian’anmen.

    Une telle libertĂ© d’expression et une remise en question aussi libre des dĂ©cisions gouvernementales faisait figure de bol d’air rafraĂźchissant dans un pays oĂč chaque nouvelle application Ă©trangĂšre est perçue comme un danger face Ă  la ligne officielle du parti et censurĂ©e pour ĂȘtre remplacĂ©e par un Ă©quivalent chinois sous contrĂŽle gouvernemental.

    « Ce n’était qu’une histoire de temps Â», a confessĂ© Alex Su, un Ă©diteur d’une start-up chinoise, contactĂ© par le New York Times. Un sentiment partagĂ© par la journaliste du New York Times Li Yuan dans un article, ajoutant que l’officialisation de la dĂ©cision n’en a pas Ă©tĂ© moins consternante.

    Les gĂ©ants amĂ©ricains du numĂ©rique ne sont pas les seuls dans le viseur du gouvernement chinois. La Big Tech chinoise aussi commence Ă  inquiĂ©ter. PĂ©kin vient d’officialiser des nouvelles rĂšgles anti-monopolistiques Ă  l’attention des gĂ©ants Alibaba et ses branches Taobao, Tmall ou encore Ant Financial, Tencent, et JD.com.

  • Et Twitter tenta de racheter Clubhouse

    L’entreprise de Jack Dorsey aurait Ă©tĂ© en pourparlers en vue d’acquĂ©rir l’étoile montante des rĂ©seaux sociaux. Twitter Ă©valuait Clubhouse 4 milliards de dollars et, si les tractations ont Ă©chouĂ©, c’est dĂ©sormais la valorisation que vise la jeune pousse, avec une importante levĂ©e de fonds en ligne de mire. 

    Twitter a lancĂ© en fin d’annĂ©e derniĂšre ses Spaces. Copie des espaces de discussion de Clubhouse, ceux-ci sont pour l’heure en bĂȘta et rĂ©servĂ©s Ă  un nombre rĂ©duit d’utilisateurs... qui sont nombreux Ă  critiquer les Spaces, jugĂ©s trop rigides. Mais l’histoire aurait pu ĂȘtre bien diffĂ©rente et en lieu et place de cette fonctionnalitĂ© maison, Twitter aurait bien pu avoir Clubhouse tout entier.

    Bloomberg nous apprend queles deux entreprises ont discutĂ© ces derniers mois, Twitter cherchant Ă  acquĂ©rir Clubhouse. Et pour ce faire, l’entreprise de Jack Dorsey Ă©tait disposĂ©e Ă  signer un chĂšque de quatre milliards de dollars. Ces tractations, qui n’ont Ă©tĂ© confirmĂ©es ni par Twitter, ni par Clubhouse, ont finalement Ă©chouĂ© sans que l’on en connaisse la raison.

    Levée de fonds à venir

    Mais malgrĂ© l’échec des nĂ©gociations, Clubhouse semble en avoir conclu qu’il valait bien 4 milliards de dollars. C’est dĂ©sormais la valorisation que vise la sociĂ©tĂ© qui est actuellement en discussion avec des investisseurs en vue d’une levĂ©e de fonds prochaine. LevĂ©e qui quadruplerait la valorisation actuelle de Clubhouse, estimĂ©e Ă  un milliard de dollars aprĂšs un tour de table en janvier.

  • La Cnil s’attaque Ă  ClubHouse

    AprĂšs l’Allemagne, c’est au tour de la France de s’attaquer Ă  Clubhouse. La Cnil a annoncĂ© hier l’ouverture d’une enquĂȘte sur ce rĂ©seau social qui mise tout sur l’audio et la cooptation et dont le respect de la vie privĂ©e de ses utilisateurs a dĂ©jĂ  donnĂ© lieu Ă  de nombreuses publications. 

    Clubhouse et la confidentialitĂ©, ça fait deux. Le constat n’est pas neuf : dĂšs que l’application a commencĂ© Ă  se populariser, des chercheurs de Stanford ont pointĂ© du doigt ses nombreuses failles. Le rĂ©seau social, qui privilĂ©gie l’audio et n’est accessible que sur invitation, est d’origine amĂ©ricaine, certes. Il est en effet Ă©ditĂ© par Alpha Exploration Co., une sociĂ©tĂ© basĂ©e aux États-Unis. 

    Mais son backend provient d’un prestataire chinois, Agora, et l’application s’appuie sur son infrastructure. Voir des paquets de donnĂ©es et des pings transiter par la RĂ©publique Populaire de Chine a donnĂ© des sueurs froides aux AmĂ©ricains. D’autant que les donnĂ©es, enregistrements audio compris, voyagent en clair sur les serveurs de l’entreprise. 

    PĂ©tition

    Il ne s’agit pourtant que le la face Ă©mergĂ©e de l’iceberg que reprĂ©sente Clubhouse. Et cette Ă©tude de Standford marquait le coup d’envoi d’enquĂȘtes et d’autres analyses de l’application et de ses rĂšgles d’utilisation. Au point que, en France, une pĂ©tition a circulĂ© rĂ©clamant l’ouverture d’une enquĂȘte par la Cnil, rĂ©coltant quelque 15 000 signatures au passage.

    En parallĂšle, saisi d’une plainte, le gendarme des donnĂ©es personnelles a annoncĂ© hier ouvrir l’enquĂȘte que demandait la pĂ©tition. “La CNIL a ainsi ouvert une instruction et effectuĂ© des premiĂšres vĂ©rifications qui rĂ©vĂšlent que cette sociĂ©tĂ© n’a aucun Ă©tablissement dans l’Union europĂ©enne” explique le rĂ©gulateur.

    Avec pour effet immĂ©diat que, faute de reprĂ©sentation sur un territoire de l’UE, le mĂ©canisme de guichet unique ne s’applique pas. Ce qui laisse toute latitude Ă  la Cnil pour se pencher sur le cas Clubhouse et d’éventuelles infractions au RGPD. 

    “L’enquĂȘte doit permettre de confirmer que le RGPD est applicable Ă  la sociĂ©tĂ© et de dĂ©terminer s’il est mĂ©connu. S’il Ă©tait confirmĂ© que l’application Ă©ditĂ©e par cette sociĂ©tĂ© ne respecte pas le RGPD, la CNIL pourra, le cas Ă©chĂ©ant, faire usage de ses propres pouvoirs rĂ©pressifs” Ă©crit la Cnil. 

  • La confidentialitĂ© de Clubhouse pointĂ©e du doigt

    Entre un accĂšs un peu trop intrusif au carnet d’adresses de ses utilisateurs et un prestataire chinois pour son backend, l’application Clubhouse inquiĂšte en ce qui concerne la protection des donnĂ©es et de la vie privĂ©e. Son Ă©diteur promet des changements.

    Toute application soudainement cĂ©lĂšbre fait l’objet d’un examen accru de la part des chercheurs en sĂ©curitĂ© et des spĂ©cialistes de la protection des donnĂ©es. Ce fut le cas de Zoom, dont les nombreuses dĂ©faillances ont Ă©tĂ© pointĂ©es du doigt au dĂ©but de la pandĂ©mie, et c’est dĂ©sormais au tour de Clubhouse. Cette application, accessible uniquement sur invitation, permet de converser Ă  l’écrit et Ă  l'oral et a connu un succĂšs inattendu ces derniĂšres semaines, notamment grĂące Ă  la publicitĂ© offerte par Elon Musk. 

    L’application, disponible uniquement sur iOS, est de l’avis de certains un peu trop intrusive, rĂ©clamant notamment l’accĂšs au carnet d’adresses de ses utilisateurs. Pire encore, l’Internet Observatory de Stanford vient d’enquĂȘter sur Clubhouse, confirmant que son backend est fourni par une sociĂ©tĂ© chinoise, Agora. Or PĂ©kin a rĂ©cemment bloquĂ© l’accĂšs Ă  son application depuis son sol alors que le nombre d’utilisateurs chinois augmentait et les dĂ©bats autour de TaĂŻwan et des OuĂŻghours s’enflammaient sur la plateforme. 

    L’oeil de PĂ©kin 

    Pour le groupe de chercheurs de Stanford, les failles de Clubhouse pourraient permettre Ă  PĂ©kin de surveiller les conservations sur l’application. Car les donnĂ©es, enregistrements audio compris, transitant par le biais de l’infrastructure d’Agora, ne sont pas chiffrĂ©es. Ce qui, selon l’Internet Observatory, autorise n’importe qui ayant accĂšs au rĂ©seau d’Agora de consulter quels utilisateurs Ă©taient prĂ©sents dans quel canal de discussion, et la teneur des Ă©changes qui s’y sont tenus. 

    AuprĂšs de Reuters, Agora se dĂ©fend de toute interception de ces donnĂ©es, assurant “ne pas avoir accĂšs aux donnĂ©es des utilisateurs de Clubhouse” et ajoutant ne pas “fournir de donnĂ©es au gouvernement chinois” ni “dĂ©placer des donnĂ©es d’utilisateurs amĂ©ricains vers la Chine”. Et ce quand bien mĂȘme Clubhouse reconnaĂźt dans une communiquĂ© que “les pings rĂ©seau contenant l'ID utilisateur sont envoyĂ©s aux serveurs du monde entier - qui peuvent inclure des serveurs en Chine - pour dĂ©terminer l'itinĂ©raire le plus rapide vers le client”.

    L’éditeur assure avoir Ă  cƓur “la protection des donnĂ©es et la confidentialitĂ© des utilisateurs” et promet des changements Ă  venir dans les prochaines heures. “Nous dĂ©ployons des changements pour ajouter un cryptage supplĂ©mentaire et des blocs pour empĂȘcher les clients Clubhouse de transmettre des pings aux serveurs chinois. Nous prĂ©voyons Ă©galement d'engager une sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© des donnĂ©es externe pour examiner et valider ces changements”.

  • La confidentialitĂ© de Clubhouse pointĂ©e du doigt

  • Le temps du copycat

    L’application de chat-audio la plus populaire du moment voit beaucoup de ses concurrents reprendre son idĂ©e et l’incorporer Ă  leurs applications. Dans le mĂȘme temps, Instagram et Snapchat se mettent Ă  faire du TikTok. Et Slack fait de l'Instagram aussi.

    Investissez le marché avec une idée novatrice. Captez ce nouveau marché. Faites-vous copier par la concurrence. Les entreprises des Big Tech sont coutumiÚres du fait. Facebook a créé Stories pour faire concurrence à Snapchat. Facebook a fini par racheter Instagram aprÚs que celui-ci lui prenait des parts de marché. Etc.

    La donne n’a pas changĂ© en 2021. AprĂšs Twitter et son Communities, voici que d’autres entreprises se tournent vers des applications-clones de Clubhouse, l’application de chat-audio la plus populaire du moment. Lorsque Instagram copie TikTok. Et que Slack copie Instagram.

    Ainsi, Discord, LinkedIn, Spotify ou encore Slack ont tous annoncĂ© dĂ©velopper des applications de chat-audios similaires Ă  Clubhouse depuis le dĂ©but de la semaine, alors que l’entreprise surfe sur un succĂšs insolent. Clubhouse est en effet passĂ©e de deux millions d’utilisateurs en janvier dernier Ă  dix millions en fĂ©vrier, selon les chiffres communiquĂ©s par son patron Paul Davidson, lors d’un town-hall meeting. Elle n’en comptait que 1500 en mai 2020.

    Jeu des sept différences

    Bien sĂ»r, toutes ont leur spĂ©cificitĂ© propre qui les distingue de Clubhouse. Dans le cas de LinkedIn, par exemple, l’application sera directement reliĂ©e Ă  Stories, la fonction live-vidĂ©o de LinkedIn, lequel a crĂ©Ă© un nouveau statut de crĂ©ateur pour que ses utilisateurs puissent configurer leur profil et en suivre d’autres.

    Celui de Discord s’appelle Stage Channels et est disponible sur toutes les plateformes depuis le 31 mars, faisant d’elle la premiĂšre application de chat-audio disponible ailleurs que via Ios ou Android. Spotify a de son cĂŽtĂ© fait le pari du rachat en acquĂ©rant Locker Room, rapporte The Verge, une opĂ©ration dont le montant n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©.

    Le patron de Slack, Steward Butterfield, a mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version de Clubhouse pour Slack... lors d’une interview sur Clubhouse avec Josh Constine, journaliste de TechCrunch.

    Slack fait du Instagram, Instagram et Snapchat font du TikTok

    Mais le serpent qui se mord la queue ne s’arrĂȘte pas lĂ . Dans cette mĂȘme interview sur Clubhouse, Steward Butterfield a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version Slack de Stories, l’outil d’Instagram et de Snapchat.

    « Pour les gens le fait d’ĂȘtre capable de s’envoyer constamment des messages va juste accroĂźtre leur envie de se diriger vers ce mode de communication », a admis Steward Butterfield Ă  Josh Constine. Slack rejoint donc LinkedIn et YouTube dans l’utilisation de ce type d’application.

    TikTok n’est Ă©galement pas en reste face Ă  la concurrence. Instagram vient d’annoncer le lancement de Remix, une application permettant de s’enregistrer en vidĂ©o en rĂ©action Ă  une autre vidĂ©o, une fonctionnalitĂ© calquĂ©e sur le mode « Duets Â» de TikTok. Toujours selon TechCrunch, Snapchat serait Ă©galement en dĂ©veloppement sur la mĂȘme fonctionnalitĂ©, aprĂšs avoir lancĂ© Spotlight. Son nom ? Remix.

    Le monde est petit. Et décidément trÚs créatif.

  • Twitter suit les tendances du moment et dĂ©voile Super Follow et Communities

    Super Follow proposera Ă  des utilisateurs de payer pour des contenus inĂ©dits. Communities, un espace oĂč des twittos pourront se rĂ©unir autour d’un sujet commun, semble se positionner en concurrent de Facebook Groups ou la nouvelle application Ă  la mode Clubhouse.

    Le rĂ©seau social va disposer de deux nouvelles fonctionnalitĂ©s, intitulĂ©es Super Follow et Communities, dĂ©voilĂ©es Ă  l’occasion de sa prĂ©sentation du Twitter Analyst Day 2021, ont rapportĂ© hier plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains. Aucune date de disponibilitĂ© n’a pour l’instant Ă©tĂ© communiquĂ©e.

    Super Follow est une fonctionnalitĂ© qui permettra Ă  des utilisateurs de payer pour avoir accĂšs Ă  des contenus exclusifs comme des bonus tweets, l’ouverture d’un accĂšs Ă  une newsletter ou l’apparition d’un badge. La fonctionnalitĂ© est apparemment destinĂ©e aux influenceurs et personnalitĂ©s souhaitant monĂ©tiser leur plateforme sur Twitter.

    IntĂ©rĂȘt commun

    Communities rejoint, lui, le phĂ©nomĂšne de bulle privĂ©e, popularisĂ© tout rĂ©cemment par l’application Clubhouse – dont le succĂšs a amenĂ© son lot de controverses quant Ă  gestion des donnĂ©es personnelles de ses utilisateurs. Communities est donc un espace qui rĂ©unira des utilisateurs avec des centres d’intĂ©rĂȘt commun autour de tweets mises en avant par Twitter.

    Twitter rejoint nombre d’entreprises ayant empruntĂ© la route du contenu Premium comme Patreon ou YouTube. Et on se souvient que Facebook en 2018 s’était lui aussi essayĂ© aux groupes payants.