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  • (MĂ J) Cookies : la Cnil condamne Google et Amazon pour l’exemple

    Les sites français des deux gĂ©ants dĂ©posaient des cookies sur les ordinateurs de leurs visiteurs avant d’obtenir leur consentement, et Ă©chouaient Ă  les informer correctement des finalitĂ©s de ces trackers. La Cnil a condamnĂ© Google et Amazon Ă  respectivement 100 millions et 35 millions d’euros d’amende. 

    Les nouvelles rĂšgles relatives aux cookies ont Ă©tĂ© publiĂ©es le 20 octobre et la Cnil a laissĂ© six mois aux Ă©diteurs pour se mettre en conformitĂ©. NĂ©anmoins le rĂ©gulateur avait insistĂ© sur la poursuite de ses contrĂŽles quant aux autres obligations relatives aux traceurs publicitaires. Dont acte : Google et Amazon ont reçu la visite du gendarme des donnĂ©es personnelles, qui les Ă©pinglent au passage. 

    En effet, la Cnil a constatĂ© suite Ă  des contrĂŽles que les sites google.fr et amazon.fr dĂ©posaient sur les ordinateurs de leurs visiteurs des cookies sans que ceux-ci aient au prĂ©alable donnĂ© leur consentement. Le rĂ©gulateur considĂšre que le dĂ©pĂŽt de cookies, avant toute action de l’internaute autre qu’arriver sur le site, est “incompatible avec un consentement prĂ©alable”. 

    Non-respect des rĂšgles

    En outre, ni Amazon ni Google n’informaient correctement le visiteur dans leurs bandeaux, que ce soit sur la finalitĂ© des cookies ou sur les mĂ©thodes pour s’opposer Ă  leur dĂ©pĂŽt. Dans le cas d’amazon.fr, jusqu’à la refonte du site en septembre, le gĂ©ant dĂ©posait des cookies “quel que soit le chemin empruntĂ© par l’internaute se rendant sur le site” sans que celui-ci soit clairement informĂ©, voire informĂ©. Ce qui contrevient au nouvel article 82 de la loi Informatique et LibertĂ©s, et aux lignes directrices de la Cnil quant Ă  l’utilisation de cookies. 

    En ce qui concerne Google, la Cnil ajoute une infraction supplĂ©mentaire, Ă  savoir la dĂ©faillance du mĂ©canisme d’opposition de l’internaute au dĂ©pĂŽt de cookies, puisque quand bien mĂȘme l’utilisateur dĂ©sactivait la personnalisation des annonces “en recourant au mĂ©canisme mis Ă  sa disposition Ă  partir du bouton « Consulter maintenant »”, un des traceurs restait stockĂ© sur son ordinateur et continuait d’envoyer des informations au serveur. 

    En consĂ©quence de quoi la Cnil a condamnĂ© Google Ă  100 millions d’euros d’amende, rĂ©partis entre Google LLC et Google Ireland Ltd Ă  60 et 40 millions d’euros. Amazon Ă©cope pour sa part d’une sanction de 35 millions d’euros. 

    Décision de la délibération SAN-2020-012 du 7 décembre 2020

    MĂ J 11/12 : Google a rĂ©agi Ă  cette sanction. Selon un porte-parole : â€œles utilisateurs de Google s'attendent Ă  ce que nous respections leur vie privĂ©e, qu'ils aient ou non un compte Google. Nous dĂ©fendons notre bilan en matiĂšre de transparence et de protection de nos utilisateurs, grĂące Ă  des informations et des paramĂštres de confidentialitĂ© clairs, une solide gouvernance interne des donnĂ©es, une infrastructure sĂ©curisĂ©e, et, surtout, des services utiles. La dĂ©cision rendue par la CNIL en matiĂšre de “ePrivacy” fait l'impasse sur ces efforts et ne prend pas en compte le fait que les rĂšgles et les orientations rĂ©glementaires françaises sont incertaines et en constante Ă©volution. Nous poursuivrons nos Ă©changes avec la CNIL pour mieux comprendre ses prĂ©occupations Ă  mesure que nous continuons d'apporter des amĂ©liorations sur nos produits et services.”

  • Accord secret : Apple et Amazon visĂ©s par un recours collectif au Royaume-Uni

    Les deux gĂ©ants sont accusĂ©s par des millions de consommateurs britanniques d’avoir passĂ© un accord secret afin d’augmenter les prix des produits Apple vendus sur Amazon.

  • Adam Selipsky prend la tĂȘte d’AWS

    Le nouveau patron d’AWS, la filiale cloud d'Amazon, avait dĂ©jĂ  travaillĂ© 11 ans chez Amazon avant de quitter l’entreprise pour diriger Tableau Software, revendue Ă  Salesforce en 2019.

    Andy Jassy, ancien patron d’AWS parti prendre les rĂȘnes de l'ensemble d'Amazon en remplacement de son fondateur Jeff Bezos, vient de rĂ©vĂ©ler le nom de son successeur.

    Adam Selipsky a Ă©tĂ© choisi pour prendre la tĂȘte d’AWS, a rĂ©vĂ©lĂ© Andy Jassy dans une lettre interne Ă  ses employĂ©s et dont le contenu a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© hier dans un article de blog. Adam Selipsky a Ă©tĂ© le vice-prĂ©sident de la section marketing et vente d’AWS de 2005 Ă  2016. Il prendra ses nouvelles fonctions le 17 mai prochain.

    « Ayant eu un tel rĂŽle pendant onze ans dans notre entreprise, il connaĂźt bien notre culture et notre entreprise », a justifiĂ© Andy Jassy dans son communiquĂ©, ayant prĂ©alablement soulignĂ© les qualitĂ©s professionnelles d’Adam Selipsky.

    Aventure Tableau

    Adam Selipsky revient donc chez AWS par la grande porte aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte durant plus de quatre ans de Tableau Software, l'Ă©diteur du logiciel de data visualisation, rachetĂ© Salesforce en 2019 pour 15,7 milliards de dollars.

    A l’occasion d’un forum organisĂ© par Goldman Sachs en dĂ©cembre dernier, Marc Benioff et Mark Hawkins, respectivement prĂ©sident et CFO de Salesforce, n’avaient pas tari d’éloges Ă  son Ă©gard.

    Mark Nelson sera le nouveau patron de Tableau, selon l'information communiquée par un porte-parole de Salesforce à CNBC.

  • Amazon acquiert des droits de diffusion exclusifs de la NFL

    Amazon a obtenu une exclusivitĂ©, une premiĂšre pour un service de vidĂ©o Ă  la demande, Ă  l’occasion d’une signature record de 100 milliards de dollars des droits TV de la NFL, la ligue professionnelle de football amĂ©ricain.

    Les GAFA montrent un appĂ©tit toujours plus consĂ©quent pour les droits de diffusion des grands Ă©vĂšnements sportifs. Amazon, dernier en date, vient d’accroĂźtre sa prĂ©sence sur l’un des sports-rois aux États-Unis.

    Amazon a obtenu les droits de diffusion de certains matchs de National Football League (NFL) – la ligue professionnelle de football amĂ©ricaine - Ă  l’occasion de la signature d’un nouveau contrat de droits TV remportĂ© par plusieurs chaĂźnes de tĂ©lĂ©visions amĂ©ricaines et le leader du commerce en ligne a indiquĂ© l’AFP,citant un communiquĂ© de presse.

    100 milliards de dollars

    Ce contrat serait estimĂ© Ă  plus de 100 milliards de dollars pour des droits de diffusion TV s’étendant de 2023 Ă  2033, ont estimĂ© plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains. Au milieu des autres acteurs, Amazon a obtenu l’exclusivitĂ© des matchs du jeudi, une premiĂšre pour un service de vidĂ©os en ligne, et devrait dĂ©bourser un milliard de dollars par an, selon Reuters. Les matchs seront disponibles sur sa plateforme Amazon Prime Video.

    Amazon Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©tenteur de certains matchs du jeudi, aprĂšs un premier accord signĂ© en 2017, et maintient l’intĂ©rĂȘt de la Big Tech pour la diffusion des droits TV comme l’accord de Facebook et de la Ligue professionnelle de baseball en 2017.

    En France, Amazon revient rĂ©guliĂšrement sur le devant de la scĂšne pour les droits des matchs de Ligue 1 Uber Eats. S’il n’a pas remportĂ© le nouvel appel d’offres de fĂ©vrier dernier, consĂ©cutif Ă  la dĂ©fection de MediaPro, le gĂ©ant s’était positionnĂ© sur plusieurs lots.

  • Amazon dĂ©voile les premiĂšres images de son robot-taxi Zoox

    Le vĂ©hicule, autonome et Ă©lectrique, pourra effectuer jusqu’à 16 heures de trajets et monter jusqu’à 120 km/h. Amazon n’a pas rĂ©vĂ©lĂ© de date de commercialisation ni prĂ©cisĂ© si les taxis allaient servir pour les livraisons de ses colis.

    « Le futur est pour les coureurs. Pas les conducteurs. Êtes-vous prĂȘts ? Â» Une nouvel acteur se lance sur le marchĂ© ultra concurrentiel du vĂ©hicule autonome. Et pas des moindres : Amazon.

    L’entreprise a dĂ©voilĂ© lundi 14 dĂ©cembre 2020 les toutes premiĂšres images de son robot-taxi Zoox, du nom de l’entreprise qu’elle a rachetĂ©e en juin dernier, dans une vidĂ©o-prĂ©sentation de 18 minutes sur YouTube.

    Électrique, autonome et bidirectionnel, le vĂ©hicule peut effectuer 16h de trajets en continu et se dĂ©placer jusqu’à 120 km/h. DĂ©barrassĂ© de tout volant ou pĂ©dales, Zoox transportera 4 passagers se faisant face et dispose de portes latĂ©rales. Il est Ă©quipĂ© de deux batteries Ă©lectriques ainsi que de 4 capteurs de dĂ©tecteurs de mouvements, placĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s du toit. Dans le cadre de sa vidĂ©o, Zoox a effectuĂ© son premier test public Ă  San Francisco aprĂšs de nombreux tests sur routes privĂ©es.

    Avec 3,63m de long, Zoox est un compromis entre le plus volumineux Origin, le robot-taxi de chez General Motors, et le plus petit Nuro, Ă©crit The Verge.

    L’entreprise n’a pas prĂ©cisĂ© de date de commercialisation mais a affirmĂ© auprĂšs de Bloomberg qu’elle n’interviendrait pas avant 2021 et que ses prix seraient « abordables Â» et compĂ©titifs par rapport Ă  ceux affichĂ©s par Uber ou Lyft. L’entreprise a refusĂ© de prĂ©ciser si l’utilisation de Zoox Ă©tait conditionnĂ© Ă  un abonnement Ă  Amazon Prime, ajoute CNN Business.

    Amazon a rachetĂ© Zoox en juin 2020 pour plus de 1,2 milliard de dollars, une affaire lorsque la valeur de l’entreprise Ă©tait estimĂ©e Ă  plus de 3,2 milliards de dollars en juillet 2018, Ă©crivait le Financial Times au moment du rachat.

  • Amazon Go ouvre son premier magasin Ă  Londres

    Amazon a lancé jeudi dernier son premier magasin outre-Manche sans caisse ni paiement, fruit d'une technologie "Just Walk Out" qui inquiÚte.

    Pas de caisse. Pas de paiement. Seulement une ribambelle de consommateurs qui déambulent entre les rayons, sélectionnent leurs produits puis quittent le magasin. Une grande premiÚre outre-Manche.

    Amazon a ouvert son premier Amazon Fresh, un magasin alimentaire sans caisse calquĂ© sur le modĂšle d’Amazon Go, Ă  Eiling, dans le Sud-ouest de Londres, jeudi 4 mars, comme l’on rapportĂ© plusieurs mĂ©dias. C’est le premier du genre au Royaume-uni - alors qu’il est dĂ©jĂ  prĂ©sent et bien implantĂ© dans de nombreuses villes amĂ©ricaines comme Seattle, New York, Chicago ou encore San Francisco. Amazon ambitionnait en 2018 d’en ouvrir 3000 Ă  l’horizon 2021.

    La principale innovation du magasin rĂ©side dans le fait qu’il n y a pas de caisse, ni de paiement immĂ©diat par carte bancaire. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© leur application Amazon Ă  l’entrĂ©e, les clients prennent les produits directement de l’étalage puis ressortent du magasin, un processus permis par la technologie « Just Walk Out » de l’entreprise.

    Cette technologie diffĂšre de la plupart des grandes chaĂźnes d’alimentation oĂč les clients doivent scanner leur article sur leur tĂ©lĂ©phone, comme le note la BBCpour les enseignes britanniques comme Marks and Spencer, Tesco ou Sainsbury’s.

    Crainte sur la vie privée

    La technologie Just Walk Out fonctionne de la mĂȘme maniĂšre que celle pour les voitures autonomes, selon Amazon. A l’aide de capteurs, de vidĂ©os issues de camĂ©ras, de la radio-identification ainsi que de l’intelligence artificielle et du deep learning, elle permet de dĂ©terminer « qui prend quoi dans le magasin. DĂšs qu’un produit est retirĂ© de l’étalage, il est ajoutĂ© dans le caddie virtuel du consommateur », prĂ©cise Amazon sur son site. Elle est, depuis mars dernier, disponible pour toutes les enseignes de distribution souhaitant l’utiliser.

    Une technologie qui n’est pas du goĂ»t de tous. « Cela nous promet une expĂ©rience d’achat intĂ©gralement surveillĂ©e et complĂštement dystopienne Â», s’est inquiĂ©tĂ©e Silkie Carlo, directrice de l’association pour la lutte pour la vie privĂ©e Big Brother Watch, citĂ©e par la BBC.

    Contre ces critiques, l’entreprise de Seattle a annoncĂ© qu’elle ne lierait les informations sur les comptes Amazon des utilisateurs que pour 30 jours.

    Alors que le gĂ©ant s’étend progressivement outre-Manche, aucune date n’a encore Ă©tĂ© communiquĂ©e pour une commercialisation d'Amazon Go en France. « Nous n’avons pas de raison de retarder leur implantation en France, car ils sont plĂ©biscitĂ©s par la clientĂšle »,assuraitle directeur d’Amazon France, FrĂ©dĂ©ric Duval, le 28 avril 2020, lors d’une audition au SĂ©nat et citĂ© par Le Monde.

  • Amazon rachĂšte le podcasteur Wondery

    Le prix n’a pas Ă©tĂ© officiellement communiquĂ© mais serait de l’ordre de 300 millions de dollars.

    Amazon a racheté Wondery, une startup américaine spécialisée dans les podcasts créée en 2016, a rapporté le Wall Street Journal dans son édition du 30 décembre 2020, confirmant ses précédentes révélations sur des pourparlers entre les deux entreprises, début décembre dernier.

    Le montant de la transaction n’a pas Ă©tĂ© communiquĂ© mais le journal indique qu’il devrait avoisiner les 300 millions de dollars, citant une source interrogĂ©e. Wondery sera integrĂ© Ă  Amazon Music, une branche de l’entreprise dĂ©diĂ©e Ă  la musique en streaming et aux podcasts.

    « Amazon Music s’est lancĂ© en septembre 2020 et nous espĂ©rons accĂ©lĂ©rer la croissance et l’évolution du podcast en proposant toujours plus de crĂ©ations, d’invitĂ©s et d’expĂ©rience immersive Ă  de plus en plus d'auditeurs Ă  travers le globe », a indiquĂ© Wondery dans un communiquĂ©.

    60 millions de téléchargements par mois

    La nouvelle du rachat tĂ©moigne de la volontĂ© du gĂ©ant de la distribution de s’étendre sur le marchĂ© toujours plus concurrentiel et large de l’information audio. Wondery reprĂ©sente 60 millions de tĂ©lĂ©chargements chaque mois et est le 4Ăšme plus gros Ă©diteurs de podcasts, selon le site Podtrac.

    Amazon est le dernier acteur Ă  se lancer sur le juteux marchĂ© de l’information audiovisuelle. Spotify avait dĂ©jĂ  rachetĂ© trois entreprises en 2019, tout comme Entercom Communications, propriĂ©taire de 235 radios et deuxiĂšme plus grosse entreprise radiophonique amĂ©ricaine, ou encore le New York Times.

    Wondery est notamment productrice de séries comme Dirty John, Dr. Death, Business Wars ou encore The Shrink Next Door.

  • Amazon rouvre en France

    AprĂšs un mois de bras de fer, Amazon semble lĂącher du lest. Le gĂ©ant a annoncĂ© qu’il avait l’intention de rouvrir ses entrepĂŽts Ă  compter de mardi 19 mai, aprĂšs avoir Ă©clairci certains points quant aux mesures de sĂ©curitĂ© sanitaires mises en oeuvre sur ses sites. 

  • Amazon s’achĂšte (encore) une respectabilitĂ© sur Twitter

    Une armĂ©e de comptes rĂ©cemment crĂ©Ă©s vient vanter les avantages d’Amazon alors que ses conditions de travail sont pointĂ©es du doigt et qu’un mouvement est en passe de crĂ©er le premier syndicat de l’entreprise.

    « DĂ©couvrez Abe ! L’un des ambassadeurs les plus drĂŽles de cet entrepĂŽt, ici prĂšs des scanners thermales attendant de gĂ©rer ses associĂ©s »,dit le tweet de Ola At OAK4. Sur la photo attachĂ©e, le dĂ©nommĂ© Abe pose, deux pouces en l’air.

    Sur Twitter, une armĂ©e de comptes d’employĂ©s d’Amazon se charge depuis mars de vĂ©hiculer une image positive de l’entreprise alors mĂȘme qu’elle fait face au tout premier vote pour la crĂ©ation d’un syndicat dans l’entreprise dans l’un de ses entrepĂŽts et que des tĂ©moignages sur les conditions de travail refont surface.

    Toujours sur Twitter, des membres de l’exĂ©cutif se sont Ă©charpĂ©s avec plusieurs sĂ©nateurs amĂ©ricains pour dĂ©fendre l’image de l’entreprise, un ordre de Jeff Bezos insatisfait face au comportement passif de l’entreprise face aux critiques, ont rapportĂ© plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, certains qualifiant les Ă©changes de « guerre Twitter Â».

    La plupart des comptes sont facilement identifiables puisque débutant par AmazonFC, pour Facility Center.

    De l’urine dans des bouteilles

    Leur crĂ©ation fait suite Ă  de nouvelles rĂ©vĂ©lations sur les conditions de travail des employĂ©s dans les entrepĂŽts, dont une dĂ©sormais rĂ©currente, oĂč les horaires des employĂ©s seraient soumis Ă  des cadences tellement Ă©levĂ©s qu’ils seraient contraint d’uriner dans des bouteilles ou de dĂ©fĂ©quer dans des sacs de peur de perdre leur emploi.

    « Vous ne croyez pas Ă  cette histoire d’urine dans des bouteilles, n’est-ce pas ? Si c’était vrai, personne ne travaillerait pour nous. La rĂ©alitĂ© est que nous avons un million d’incroyables employĂ©s Ă  travers le monde heureux de leur travail », a tweetĂ© Amazon News le 25 mars, en rĂ©ponse Ă  une accusation d’un sĂ©nateur amĂ©ricain.

    Un document confidentiel d’Amazon de janvier dernier classait la dĂ©fĂ©cation et le fait d’uriner en public comme une violation qualifiĂ©e de « comportement non-professionnel Â» et attestant de la connaissance de l’existence du phĂ©nomĂšne par les managers, a rĂ©vĂ©lĂ© The Intercept, le 26 mars dernier.

    Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Amazon emploie une telle tactique puisqu’elle a reconnu avoir eu recours Ă  des comptes payĂ©s pour les mĂȘmes objectifs en 2018, avait rapportĂ© Business Insider, aprĂšs les mĂȘmes rĂ©vĂ©lations.

    Syndicalisation

    D’autant qu’Amazon a une autre situation Ă  gĂ©rer. Un vote a lieu ce mardi pour dĂ©terminer si les travailleurs d’un entrepĂŽt Ă  Bessemer, en Alabama, veulent se former en syndicat. Environ 5800 employĂ©s sont appelĂ©s Ă  voter.

    Un mouvement Ă©galement dĂ©noncĂ© par les nouveaux comptes Twitter. « Je crois que les hackers de 4chan s’allient avec le personnel cherchant Ă  se syndiquer pour museler notre voix. Restons forts Â», s’indigne Darrius @ CMH1 sur Twitter, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet, depuis supprimĂ©.

    Darius est arrivé sur Twitter il y a sept heures.

  • Amazon veut former 29 millions de personnes dans les mĂ©tiers du Cloud

    La dĂ©cision de l’entreprise montre sa volontĂ© d’accĂ©lĂ©rer la transition technologique et suit des dĂ©cisions similaires prises par d’autres grands acteurs alors mĂȘme que 128 000 emplois dans l’IT ont Ă©tĂ© supprimĂ©s en novembre 2020 aux États-Unis. 

    29 millions de travailleurs Ă  travers le monde disposeront d’une formation aux mĂ©tiers du cloud-computing d’ici Ă  2025. C’est en tout cas le souhait annoncĂ© par Amazon, rapporte le Wall Street Journal.

    Les formations dispensĂ©es visent Ă  fournir les compĂ©tences clĂ©s du domaine pour certains emplois trĂšs qualifiĂ©s et recherchĂ©s par des entreprises de plus en plus nombreuses Ă  basculer leurs activitĂ©s vers le Cloud. Si certains travailleurs seront employĂ©s par Amazon, la grande majoritĂ© devraient travailler pour d’autres entreprises, notamment celles utilisant Amazon Web Services, prĂ©cise le Wall Street Journal.

    « Nous demandons Ă  nos clients d’avoir les bonnes compĂ©tences s’ils basculent vers le digital », a indiquĂ© Teresa Carlson, vice-prĂ©sidente d’Amazon Web Services, citĂ©e par le quotidien.

    Il concernera les jeunes diplĂŽmĂ©s tout comme les ingĂ©nieurs souhaitant Ă©largir leur expertise au machine learning ou Ă  la cybersĂ©curitĂ©, prĂ©cise le quotidien amĂ©ricain. L’entreprise n’a pas souhaitĂ© renseigner le coĂ»t du projet.

    Un mouvement global

    Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Amazon se lance dans une telle dĂ©marche. En juin 2019, l’entreprise avait dĂ©pensĂ© 700 millions de dollars dans un programme de formation visant Ă  aider 100000 de ses employĂ©s Ă  acquĂ©rir des compĂ©tences dans des secteurs allant de la technologie aux soins infirmiers, Ă©crivait le Wall Street Journal. D’autres entreprises amĂ©ricaines comme AT&T, JP Morgan ou Accenture ont empruntĂ© la mĂȘme voie.

    Cette annonce intervient dans un contexte Ă©conomique morose alors que 128000 emplois dans le secteur de l’IT ont Ă©tĂ© supprimĂ©s en novembre 2020 aux États-Unis, rapporte le mĂȘme Wall Street Journal, alors que le pays connaĂźt un second confinement et une nouvelle vague de cas de Covid. 

    Selon le World Economic Forum, 54 % des employĂ©s nĂ©cessiteraient une mise Ă  niveau de leurs compĂ©tences d’ici Ă  2022.